Il y a deux années, des dizaines de familles du lotissement sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou ont vu leurs appareils électroménagers (réfrigérateurs, téléviseurs, micro-ordinateurs…) endommagés à la suite de travaux effectués sur le réseau alimentant leur quartier et ayant provoqué une surtension électrique. Alertée sur ce fait, la Sonelgaz avait alors dépêché sur les lieux ses agents pour constater les dégâts. Ces agents recommandèrent aux familles concernées de procéder aux réparations nécessaires avant de présenter les factures à l'entreprise pour indemnisation, sachant que celle-ci est conventionnée en ce sens avec la CAAT (Compagnie algérienne des assurances). Ensuite, quelques jours après le sinistre, les déclarations d'une vingtaine de familles sur près d'une cinquantaine touchées ont été jugées recevables par la Sonelgaz, indiquent les concernés dans un document rendu public. Aujourd'hui, précisent-ils, malgré moult réclamations, les services concernés informent les victimes que leurs dossiers étaient égarés avant que les responsables leur déclarent, sur leur insistance dans les jours suivants, que lesdits dossiers ont été retrouvés et envoyés à la CAAT pour indemnisation, conformément aux clauses de la convention d'assurance. Cependant, poursuivant leur réclamation sur leur droit à l'indemnisation, les victimes ont été informées par Sonelgaz que les dossiers introduits auprès de la CAAT ont été rejetés au motif que “Sonelgaz n'était pas… fautive”. Les victimes se demandent alors à quoi bon des conventions d'assurance avec cette compagnie lorsque des endommagements engendrés aux appareils ménagers des clients lors des travaux de l'entreprise ne sont pas remboursés ? S. Y.