Depuis quelques années, la direction du contrôle des prix s'est étoffée en recrutant de nombreux agents destinés au terrain. Ses effectifs de contrôle arrivaient à 60 éléments dont la mission consistait à contrôler la qualité, ils étaient assistés par 5 agents sédentaires. En trois ans, les effectifs de contrôle sur le terrain ont plus que doublé, avec le recrutement de 81 éléments nouveaux dont la mission consiste à contrôler la qualité tout en réprimant la fraude sous toutes ses formes. “Depuis 2006, nous exerçons le contrôle des produits importés, aux frontières mêmes”, selon M. Lamari DCP d'Alger. À la question de savoir si ce travail de contrôle aux frontières est réalisé par les services de la DCP, en solo, M. Lamari affirme que la DCP est associée aux divers services de contrôle aux frontières afin de mener à bien ses missions : agents de contrôle phytosanitaire et vétérinaires dépendant du ministère de l'Agriculture, douaniers, PAF, GGF, etc. Le contrôle de la DCP s'effectue sur toute marchandise destinée à l'importation ou à l'exportation et concerne plusieurs aspects. 1- la qualité des produits aux frontières qu'ils soient entrants ou sortants ; 2- la conformité par rapport à l'étiquetage. Le contrôle qualité tente de tout savoir sur l'innocuité ou le degré de nocivité d'un produit alimentaire ou cosmétique, avant son introduction et sa mise en vente sur le marché algérien, ou son exportation à l'étranger. En ce qui concerne les cosmétiques, leur importation est sujette à autorisation préalable délivrée par le ministère du Commerce. Même les jouets, et on peut aisément en comprendre les raisons, sont soumis au contrôle le plus strict, par les services de la DCP aux frontières. Les produits alimentaires sont soumis à un étiquetage spécifique déterminé par la loi. Les mentions qui doivent expressément figurer sur l'emballage sont : 1. le nom de l'importateur ; 2. la date de production et de péremption en langue nationale. L'inscription dans une langue étrangère est facultative ; 3. la dénomination du produit en langue nationale ; 4. l'origine du produit ; 5. l'identifiant de l'importateur. Naturellement toutes les mentions concernant la composition du produit, doses des matières, synthétiques ou chimiques et leur quantité doivent aussi figurer sur l'emballage (colorants et arômes, entre autres). Contrairement à ce qui est admis en général, le code-barres n'est pas une exigence réglementaire, ou du moins pas encore. Djamel Zidane