Mourad Lahlou, candidat à la présidence de la LNF, était fou furieux d'apprendre que le MJS l'a supprimé de sa liste des experts. Il en veut à certaines personnes qu'il accuse d'être derrière son éviction. “Je ne comprends vraiment pas l'attitude de M. le ministre de la Jeunesse et des Sports. Je lui ai présenté un programme détaillé de mon plan d'action. Je possède tous les critères pour être éligible. Je suis universitaire et ex-président de club. Je connais parfaitement le milieu du football et mieux que quiconque. C'est de la “hogra” pure et simple. Le MJS m'a placé sur sa liste, mais m'a dégommé par la suite. C'est invraisemblable. Je vais vous dire une chose, pensez-vous que je vais me taire ? Pas du tout, je ne vais pas me laisser faire. J'irai voir les plus hautes autorités du pays pour faire valoir mes droits. Nous sommes en démocratie et personne ne peut s'opposer à ma candidature. On dirait qu'on est revenu à l'ère du parti unique. Ces personnes se trompent de période. L'Algérie avance, elle n'a pas besoin de gens d'un autre âge. On n'est même pas arrivé à l'urne qu'on décide de m'écarter. Je les dérange peut-être. Pour moi, c'est une grande victoire personnelle, le fait de déranger”, nous avouera d'un air coléreux Lahlou. Il enchaîne sur le même ton : “Je vais demander le report des élections pour permettre à d'autres candidats de postuler. Comme ça, les élections seront plus crédibles. En Algérie, il n'y aura plus de candidat unique, sinon cela ne rime à rien d'organiser des élections. Des pressions terribles sont exercées depuis un certains temps sur le MJS pour le pousser à annuler ma candidature et celle de Mokhtar Khalem. Notre pays qui est en pleine mutation n'a pas besoin de ce genre de pratiques d'une époque révolue, que je qualifierai de stalinienne. Cela me fait mal, car j'ai préparé un programme des plus ambitieux, j'ai même créé un site (Hyperlink http://www.lahlou-cplnf.com www.lahlou-cplnf.com) dans lequel tout est mentionné, le programme, l'équipe, les informations liées au football. C'est vous dire que je n'ai rien laissé au hasard, j'étais animé d'une grande volonté pour arriver à la LNF et redresser un tant soit peu la situation du football qui a atteint un seuil de médiocrité intolérable. Je dis à ces gens-là que ce n'est pas encore fini. Il faut qu'on me réhabilite. Je ne vais pas rester les bras croisés. C'est un combat que je mènerai jusqu'au bout, afin que justice soit rendue. Nous sommes dans un Etat de droit et nul ne peut être au-dessus de la loi. Je vais tout faire pour que ces élections n'auront pas lieu comme prévu afin de permettre à d'autres candidats de se présenter.” Deux seuls candidats restent en lice pour la présidence de la LNF, dont les élections auront lieu en même temps que celles de la FAF, le lundi 16 février à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj. Il s'agit de MM. Mohamed Mecherara et Ali Malek. Rachid Abbad