Le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a procédé, hier, à l'école d'El-Hamiz, au lancement du stage de la première promotion d'agents d'ordre public femmes relevant des Unités républicaines. Une centaine de jeunes femmes a été retenue pour cette formation d'une durée de neuf mois, après une sélection ayant concerné 1 858 postulantes. Elles auront pour mission, l'instauration de la sécurité et le rétablissement de l'ordre, lors des manifestations et attroupements non autorisés, organisés par des femmes et le contrôle des voitures conduites par la gent féminine au niveau des barrages routiers. Selon son directeur général, ce n'est qu'après “une étude profonde et une analyse” que la Sûreté nationale a lancé cette initiative qui sera suivie par d'autres dans le domaine du sauvetage. “C'est le premier contingent de femmes dans le corps de l'Unité républicaine. Cela fait suite à l'intégration déjà effective de la femme dans les services de la Police judiciaire, de la lutte contre le terrorisme, la criminalité, la délinquance et le rétablissement de l'ordre public en général. Nous avons bien étudié la question et nous avons trouvé qu'il était important de former des femmes pour faire face aux manifestations qui peuvent entraîner des actes de violence et aux différents problèmes sociaux auxquels nous ferons face à l'avenir”, a déclaré M. Tounsi qui ajoute “former des femmes à ce genre de missions répond au souci de mieux nous adapter à notre société”. M. le DGSN a appelé les stagiaires a accomplir leur tâche “dans le respect des lois de la République”, tout en les encourageant à gravir au plus haut niveau, les échelons hiérarchiques. À noter que le programme d'instruction est scindé en six axes : formation militaire, formation professionnelle, familiarisation avec l'utilisation des équipements et matériels de maintien de l'ordre et les moyens de transport, formation juridique et réglementaire, arts martiaux et stage pratique sur le terrain. N. H.