Le président du parti AHD 54 et candidat à l'élection présidentielle du 9 avril, Ali Fawzi Rebaïne, a estimé, jeudi, que la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSEP) aurait dû être reconduite avec un nouveau statut et de nouvelles prérogatives. “Ce n'est pas de l'ordre du nationalisme chauvin de dire que la CPNSEP a un rôle à jouer lors de la présidentielle, mais il fallait la reconduire avec un nouveau statut et de nouvelles prérogatives”, selon M. Rebaïne qui intervenait sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale. Il a par ailleurs minimisé “l'efficacité” de la présence des observateurs internationaux lors de la prochaine présidentielle, dont le nombre avoisine les 200 observateurs, issus de l'Union africaine, de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et de l'Onu, estimant qu'“ils ne pourront pas encadrer les 48 000 bureaux de vote”. Il a dévoilé, par ailleurs, les grandes lignes du programme de campagne de son parti, en se revendiquant comme le “candidat de l'opposition”. Ainsi, M. Rebaïne, qui a indiqué que le Conseil national de son parti s'attelle à arrêter le tracé de sa campagne électorale pour la présidentielle, a estimé que sa candidature est celle du “changement”, ajoutant que “l'alternative réside aussi dans la consécration de l'indépendance de la justice”.