La finalité étant d'assurer une transition optimale entre le lycée et l'université. Développer et affermir la coordination et la synergie entre les 2 départements ministériels de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur dans la conception des dispositifs pédagogiques, de l'organisation des disciplines et de la cohérence des parcours retenus pour chacun des secteurs. Echanger les informations inhérentes aux référentiels généraux des programmes mis en application de part et d'autre : la finalité étant d'assurer une transition optimale entre les lycées et l'université, de mettre en évidence des insuffisances en termes d'orientation des disciplines, de leur contenu et de leur structuration et de définir les compétences terminales du cycle secondaire, permettant la poursuite avec succès d'une formation supérieure. Tels étaient les objectifs assignés aux travaux de l'université de printemps ouverte, 3 jours durant, en ce début de semaine, à l'auditorium du pôle universitaire de Kharroba à Mostaganem. Outre des universitaires, versés dans le domaine de la pédagogie et des sciences de l'éducation, la rencontre de haut niveau rassemble les chercheurs concepteurs des programmes d'enseignement et pour le secteur de l'éducation nationale et pour le ministère de l'Enseignement supérieur. Ainsi sont concernés les responsables de la mise en œuvre du LMD dans nombre d'universités nationales, les membres de la commission nationale des programmes, mandatée par le ministère de l'Education nationale, ainsi que des experts et chercheurs en LMD. A travers les travaux organisés en expositions-débats de conclusions de projets de recherches et d'études dans le cadre de séances plénières et la tenue d'ateliers par domaine de discipline (sciences expérimentales, sciences sociales, langues, éducation physique et sportive, éducation artistique et préscolaire), les participants se sont attelés à répondre à une poignée de questions dont les réponses demeurent les éléments déterminants et décisifs pour l'adéquation des deux niveaux de dispense du savoir, du savoir-faire et du savoir-être. Entre autres questions à appréhender, il s'agira de savoir quelles sont les complémentarités identifiées dans la détermination des profils de sortie du cycle secondaire général et technologique et les synergies à construire dans l'optimisation des processus d'intégration des futurs étudiants dans le premier cycle de l'enseignement supérieur, quelles sont les compétences précises, de type disciplinaire et transversal, selon les domaines et les filières permettant au futur étudiant de réussir dans ses études en construisant son parcours de formation ; d'être autonome sur le plan social, capable, en connaissance de cause, de penser ses projets professionnels et de vie, quelle est, aussi, la part du disciplinaire, du pluridisciplinaire, du polydisciplinaire, du transdisciplinaire dans les nouveaux dispositifs, quelles sont les actions de formation, de recyclage des enseignants et des cadres administratifs et de gestion qu'il faudrait engager dans le cadre de la mise en œuvre des refontes pédagogiques, autant en matière d'approche par compétence que pour le dispositif du LMD, quels sont les dispositifs et les dispositions internes et externes pour réguler l'ensemble, en mesure de maintenir un fragile équilibre des représentations dites “conservatrices” du corps enseignant et administratif et des nouvelles pratiques pédagogiques induites par les réformes sectorielles, quelles formes de partenariat et de participation doivent engager, dans le cadre de la mise en œuvre des refontes pédagogiques, l'université et l'éducation nationale entre elles, ensuite avec leur environnement, en vue d'organiser les stages, enrôler des personnes-ressources, tenir des séminaires ou des ateliers de formation... M. O. T.