“On a commencé à travailler sur la semence de la pomme de terre et d'ici 2010/2011, on pourra couvrir les besoins nationaux en la matière, de même que nous avons produit des fraises de qualité ainsi que de la belle tomate cette année”, explique-t-il tout en revendiquant le concours du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Sollicité pour de plus amples précisions, il notera que “nous avons enregistré la plus importante production de tomates (rendement) au niveau national qui est de l'ordre de 250 tonnes à l'hectare et 60 tonnes à l'hectare pour la fraise”. Pour M. Rebrab, “il s'agit d'une agriculture moderne gérée par informatique par de jeunes Algériens”. “Les Algériens quand ils sont bien formés et bien encadrés, ils font des miracles”, explique-t-il dans la foulée. Quoi qu'il en soit aux yeux de M. Rebrab, il est impératif “de mettre à la disposition de la ménagère de la belle tomate et à un prix correct”. Le premier responsable du groupe de Cevital, qui dit cibler dans un premier temps le marché national, envisage également d'exporter ses produits. Il en est de même pour la fraise. “Notre fraise s'est vendue cette année sur le marché local à un meilleur prix que celle importée d'Espagne”, expliquera-t-il en annonçant que l'année prochaine, il est question pour lui de couvrir le marché national en la matière. Quoi qu'il en soit le forum d'hier est une occasion de faire le point sur cette filière, classée prioritaire, et de tirer les enseignements des expériences des autres pays méditerranéens ayant conquis les marchés mondiaux de ce produit. N. M. B.