Le président américain Barack Obama et les responsables britanniques ont douché depuis dimanche les derniers espoirs d'un accord historique lors du sommet du G20 jeudi à Londres, alors qu'une nouvelle réunion d'ici l'automne est déjà évoquée. Les dirigeants tentent de déminer le terrain face à une presse qui prédit par avance un “échec” du G20 de Londres en raison des divergences entre Américains et Européens sur l'opportunité d'un nouveau plan de relance mondial. Le sommet pourrait également être assombri si les nombreuses manifestations de protestation, prévues mercredi et jeudi à Londres, dégénèrent. De part et d'autre de l'Atlantique, les responsables soulignent la forte détermination d'union entre pays du G20, qui ont déjà trouvé des accords de principe sur l'augmentation des ressources du Fonds monétaire international (FMI), le lancement des réformes de régulation ou la lutte contre les paradis fiscaux. Mais ils laissent entendre de plus en plus explicitement que ce G20 n'est pas une fin en soi, a-t-il prévenu. Enfin, lundi, les services de M. Brown ont explicitement déclaré “voir l'intérêt de nouvelles réunions du G20 cette année”. La prochaine réunion pourrait se tenir au Japon ou à New York, en parallèle de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, voire remplacer le sommet du G8 prévu cet été en Sardaigne. Le G20 regroupe les pays développés du G8, l'Union européenne et les grands pays émergents.