La réussite du premier Festival national de poésie féminine, tenu au mois de novembre dernier à Constantine, a plaidé pour que la manifestation soit rééditée et hissée au rang de manifestation maghrébine puisque, cette fois-ci, l'on verra la participation non seulement de jeunes poétesses algériennes, mais aussi maghrébines. Le coup d'envoi sera donné le 29 juin et s'étalera jusqu'au 3 juillet prochain. Cette rencontre entre femmes de lettres et leur public sera l'occasion pour elles de se distinguer encore fois dans le domaine de la poésie comme ce fut le cas lors de la première édition où trois d'entre elles ont été particulièrement “remarquées” à travers leurs écrits. L'on citera, entre autres, Samiha Djeghrour avec sa Lettre à un homme absent ou encore Khalida Djabellah et ses Chimères assassinées. Ces dernières ont, en effet, été sélectionnées parmi plusieurs autres, venues de 33 wilayas du pays, afin de faire de cette rencontre un véritable espace d'échanges d'idées mais aussi d'expériences où le mâle n'a guère sa place. Ainsi, durant cinq jours consécutifs, le public constantinois, féru de poésie, sera bercé par la poésie féminine. En marge de cette manifestation sera organisé un concours national destiné à la poésie de résistance sous le thème “Ikhtabiri tajaloudouki inda inkissar errouh”, qui sera sanctionné par des prix allant jusqu'à 300 000 DA.