L'IDH constitue un indice composite, synthétisant la mesure du développement humain et permettant de chiffrer le niveau moyen d'un pays en faisant appel à trois dimensions essentielles : la longévité et la santé représentées par l'espérance de vie à la naissance, l'instruction et l'accès au savoir, et enfin la possibilité de disposer d'un niveau de vie décent représenté par le PIB per capita en parité de pouvoir d'achat. À ces mêmes indicateurs sont associés, selon l'approche du PNUD, trois autres indices représentés respectivement par : - l'indice de pauvreté humaine, - l'indice sexo-spécifique de développement humain, - l'indice de la participation de la femme. L'indicateur de pauvreté humaine (IPH) s'attache aux déficits rencontrés au niveau des dimensions essentielles prises en considération par l'IDH : la première renvoie au déficit en termes de longévité, la deuxième s'intéresse aux déficits dans le domaine de l'instruction. La troisième dimension, enfin, a trait aux déficits en termes de conditions de vie, mesurés à travers la dimension nutritionnelle (insuffisance pondérale des enfants de moins de 5 ans), et l'accès à l'eau potable. L'indicateur sexo-spécifique du développement humain (ISDH) représente une mesure du développement humain qui ajuste l'IDH afin de sanctionner les disparités entre les hommes et les femmes sous les trois aspects couverts par l'IDH. L'indicateur de la participation des femmes (IPF), couvre plus particulièrement l'activité. Il tient compte de trois dimensions dans ce domaine : la participation à la vie et aux décisions politiques, la participation à la vie et aux décisions économiques, et le contrôle des ressources économiques.