Au carrefour des “Chououayine” (les rôtisseurs) de Draria, ce n'est quand même pas faute de s'être essayé à l'instruction des tout petits avec l'édification d'une école d'une douzaine de classes et, dit-on, la maison du directeur juste à côté du préau, au lieu-dit Boudjemaâ-Temime. Seulement, et de nos jours, l'on ne peut jurer de rien, pas même de l'habilité de l'artisan ou de l'excellent coup de truelle du maître maçon, le premier aventurier venu. Et ça, le P/APC de Draria l'a vérifié à ses dépends, puisqu'il y consacre aujourd'hui son temps et sa santé dans l'échange, pas tout le temps gai, d'un courrier avec un maçon pas professionnel pour un sou. En témoigne la mise en demeure adressée séance tenante au bâtisseur pour pourvoir à l'achat de matériaux et faire monter les tâcherons sur l'échafaudage. Peut-être bien qu'il y a du bon dans la mésaventure que vit la commune, car à la lecture du tableau comparatif, le moins-disant dans le carrousel des soumissionnaires n'est pas forcément le bon. Et ceci ne doit en aucun cas échapper au gestionnaire rompu a l'abécédaire de la gérance. En effet, et s'il en est, l'excellente prestation a un prix : le savoir-faire au lieu du coût économique à tout… prix ! Nazim Djebahi