Au carrefour des chououayine (les rôtisseries) de Draria, ce n'est quand même pas faute de s'être essayé à l'instruction des tout petits à l'aide de l'édification d'une école d'une douzaine de classes où il y aura, dit-on, la maison du “Dirlo” juste à côté du préau au lieu-dit Boudjemaâ-Temime. Seulement et de nos jours, on ne peut jurer de rien ! Pas même de l'habilité de l'artisan où d'y déceler l'excellent coup de truelle de maître maçon, du premier aventurier venu. Et ça, le maire de Draria l'a vérifié à ses dépends, puisqu'il y consacre aujourd'hui de son temps et de sa santé dans l'échange pas tout le temps gai d'un courrier avec un maçon pas professionnel pour un sou. En témoigne la mise en demeure adressée séance tenante au bâtisseur pour pourvoir à l'achat de matériaux et faire monter les tâcherons sur l'échafaudage. Peut-être bien qu'il y a du bon dans la mésaventure que vit la municipalité, car à la lecture du tableau comparatif, le moins-disant dans le carrousel des soumissionnaires n'est pas forcément le bon. Et ceci ne doit en aucun cas échapper au gestionnaire rompu à l'abécédaire de la gérance. En effet et s'il en est, l'excellente prestation a un prix : le savoir-faire au lieu du coût économique à tout… prix !