Le chef de l'exécutif de la wilaya a décidé de débloquer une cagnotte de quatre milliards pour le lancement des travaux de revêtement en béton des trottoirs mais aussi pour permettre aux artères principales de la ville un meilleur éclairage avec la mise en place de lampadaires adéquats qui riment avec la spécificité de la cité des Thermes. Lors de sa dernière visite de travail effectuée dans la cité des Thermes, le premier responsable de la wilaya n'a pas caché son désappointement vis-à-vis de la population, en particulier les habitants de la cité Mohamed-Boudiaf, considérée comme une nouvelle ville qui vient de voir le jour à la faveur de l'extension du tissu urbain. Ce dernier, qui a loué les efforts des pouvoirs publics en termes de prise en charge en matière d'AEP, éclairage public, assainissement, gaz naturel et autre revêtement en tricouches de l'ensemble des artères, rues et ruelles mais aussi des quartiers, a formulé des critiques acerbes en direction des habitants et ce, après avoir constaté un délaissement, voire une démission des riverains quant à une simple opération de désherbage devant les façades de leurs domiciles et qui tend vers l'amélioration du cadre de vie. Mais ce que le wali doit savoir, c'est que les travaux portant sur le revêtement du lotissement 121 laissent à désirer dans la mesure où certaines ruelles présentent déjà des nids-de-poule pour un projet qui date de moins de deux années. Des centaines de millions qui sont donc partis en fumée sans crier gare. Qu'attendent les autorités locales pour inviter l'entreprise à refaire le travail ? Malgré cela, le chef de l'exécutif de la wilaya a décidé de débloquer une cagnotte de quatre milliards pour le lancement des travaux de revêtement en béton des trottoirs mais aussi pour permettre aux artères principales de la ville un meilleur éclairage avec la mise en place de lampadaires adéquats qui riment avec la spécificité de la cité des Thermes. Il est tout à fait clair que cette extension du tissu urbain aura permis à des centaines de familles de bénéficier, soit de lots de terrain à bâtir dans le cadre de l'autoconstruction, soit de logements sociaux et autres logements sociaux participatifs qui leur ont permis de vivre dans des conditions meilleures. Il va sans dire que cette belle cité aux artères larges et sa “double voie” qui traverse les différents quartiers et les deux cités policières vers la source thermale Sidi Ayed n'a pas été du goût de certaines mauvaises langues qui lui ont collé l'étiquette de “Chtaïbo”, allusion faite à Nedjma, cette bourgade située dans la banlieue oranaise, où l'on vend toutes sortes de ferrailles et autres carcasses de véhicules accidentés. Car la raison est toute simple. Pour ce groupe de personnes influentes, ceux qui ont bénéficié de lots de terrain dans cette partie de l'ancienne Ad Dracone demeurent incapables de réaliser un muret. Ça se traduit en “li bna, bna bekri”, selon l'expression populaire bien connue de chez nous dans la mesure où si l'on tient compte de cette logique, l'autoconstruction est destinée aux seuls nantis. Cependant, force est de constater que cette équation est dénuée de tout fondement puisque ces gens modestes ont réussi à donner à “Chaïbo” un visage rayonnant à tel point que le commun des mortels s'accorde à dire que la cité Mohamed-Boudiaf, avec ses quatre mille ou cinq mille habitants, peut se targuer d'être la meilleure cité de Hammam Bou-Hadjar. En attendant l'inscription d'une antenne administrative de l'APC, d'une agence postale, d'un marché couvert et même d'une sûreté urbaine, qui éviteront aux nombreux ménages un long déplacement vers le centre-ville, la cité es déjà dotée d'un CEM baptisé tout récemment au nom de Messeguemine-Abdelkader, le père spirituel de la cité des Bains et ancien imam de la mosquée El-Qods, d'une école qui fait l'objet d'une extension, d'une mosquée, d'une salle de soins et d'une superbe bibliothèque. M. LARADJ