Après avoir frappé à toutes les portes, le père de la petite Nihad lance un SOS à ceux qui peuvent l'aider dans la prise en charge médicale de sa fille. La petite Nihad souffre d'une affection encéphalite de Rasmussen, autrement dit épilepsie partielle continue pharmaco résistante, nécessitant des soins de haut niveau. La maladie ne peut se traiter en Algérie du fait “de la gravité de cette maladie et l'opération chirurgicale très délicate”, selon le diagnostic de ses médecins traitants. “Malgré ma situation sociale modeste, j'ai effectué maintes démarches auprès des services et spécialistes médicaux rêvant ainsi de voir un jour ma fille guérie. Mais toutes ces démarches n'ont pas abouti à beaucoup de choses. Tous mes rêves se sont évaporés du fait que cette maladie nécessite une prise en charge uniquement à l'étranger. Tout retard peut entraîner une paralysie totale qui sera une lourde charge pour toute la famille du fait de mes moyens financiers limités et la société en général”, nous dira le père de Nihad. Ce dernier nous a déclaré qu'il a frappé à toutes les portes, “les spécialistes se déclarent impuissants à traiter cette maladie vu qu'elle nécessite une opération chirurgicale délicate non pratiquée en Algérie”. Il dénoncera également la décision de rejet de la prise en charge rendue par la Cnas. “Elle est contestable, du fait qu'elle condamne ma fille innocente à souffrir davantage et mettant ainsi sa vie en danger et ce, suivant les avis des médecins qui unanimement ont déclaré que tout retard peut entraîner des complications et une paralysie certaine. Devant cette situation, un stress quotidien hante ma vie et celle de ma famille toute entière”. Ce père désespéré lance un appel aux autorités concernées et aux bienfaiteurs de lui venir en aide pour une prise en charge à l'étranger “dans les meilleurs délais avant les conséquences néfastes. Cette aide contribuera à atténuer mes souffrances. Sachant que je suis un père de famille démuni. J'ai procédé à deux demandes de visa qui m'ont été refusées pour des motifs que je conteste et que je considère sans fondement”, soulignera M. Bouabbas Ammar, le père de la petite Nihad.