Le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci, a souligné à Washington que pour éviter une récession économique mondiale plus profonde et plus longue, cela nécessite un rétablissement rapide de la confiance dans le secteur financier et une poursuite agressive des politiques de soutien. Dans une intervention présentée au Comité international monétaire et financier du FMI, lors de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, M. Laksaci a observé que depuis la dernière réunion des institutions de Bretton Woods en octobre 2008, la crise financière et économique internationale sans précédent a continué à s'approfondir et à se propager à travers le monde, détériorant davantage les perspectives économiques mondiales de court terme. M. Laksaci a présenté cette intervention au nom du groupe comprenant, outre l'Algérie, l'Afghanistan, le Ghana, l'Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie. Les projections de croissance économique ont été revues à la baisse à plusieurs reprises, les dernières indiquent un taux de croissance négatif pour cette année, y compris en raison de l'impact négatif considérable sur les pays émergents et en développement à travers divers canaux, a-t-il ajoute. Malgré de fortes actions budgétaires et monétaires dans plusieurs pays, des signes sans équivoque de proche reprise n'émergent pas encore, a-t-il regrette. Eviter une récession économique mondiale plus profonde et plus longue dépend du rétablissement rapide de la confiance dans le secteur financier, et ce, en même temps que les politiques de soutien doivent se poursuivre d'une manière agressive, a-t-il préconisé.