Bien que “désirant à tout prix éviter une polémique stérile, surtout en ce moment précis de la saison”, l'ancien capitaine et entraîneur du Mouloudia d'Oran, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, a quand même tenu à “apporter certains correctifs à la version des faits évoqués par Kacem Elimam” à la suite de cette nouvelle affaire juridico-financière qui intervient suite à une ordonnance d'un huissier instruisant la direction du club d'El-Hamri de verser à son ancien milieu de terrain 300 millions de centimes représentant des arriérés de salaire et des primes de signature. “Tout le monde sait que je ne suis pas du genre à répondre aux autres, ni adepte de la polémique langagière. Mais en s'attaquant à ma personne gratuitement et aussi méchamment, Kacem Elimam a voulu surtout salir l'image de marque de Cherif El-Ouazzani. En fait, il n'a jamais gobé l'immense sympathie que me témoignent quotidiennement les supporters et proches du MCO. De plus, Elimam n'a pas apprécié que tout un stade scande mon nom et me réclame jusqu'à ce jour. Ceci pour la simple raison que tous les supporters du MCO savent pertinemment que si le MCO a rétrogradé, ce n'est pas à cause de Cherif El-Ouazzani, comme a tenté de le faire croire Elimam. S'ils me réclament à chaque occasion, c'est qu'ils savent que j'ai tout fait, que j'ai tout sacrifié pour aider le MCO à se maintenir, mais que beaucoup de paramètres extra-sportifs et d'autres liés à la gestion de l'ancienne direction en sont la cause principale”, dira Cherif El-Ouazzani, non sans préciser que “Kacem Elimam n'a pas le droit de me renier mes droits les plus absolus”. “Elimam affirme que c'est grave de la part d'un enfant du club. Pour ma part, je lui dirai que justement, on n'a pas le droit de priver un enfant du club de ses droits les plus absolus. D'autant plus que j'ai tout donné, sans jamais calculer, à cette formation. Alors lorsque Elimam affirme que j'ai réclamé mes droits pour déstabiliser le MCO, il devient tout simplement risible dans la mesure où tout Oran sait que j'aime le MCO bien plus que lui. Tous ceux qui connaissent le MCO de l'intérieur vous le diront et vous diront beaucoup d'autres vérités que je ne veux pas étaler au grand jour en ce moment”, soulignera également l'ex-capitaine de l'équipe nationale, pour lequel “l'actuel président du MCO cherche à tout prix un prétexte pour justifier sa mauvaise gestion et n'aurait pas dû attaquer si ouvertement l'un de ceux qui l'ont beaucoup soutenu, surtout qu'il a refusé un arrangement à l'amiable il y a de cela plus de deux mois”. Côté terrain, la séance d'entraînement d'hier matin a confirmé la thèse de la bouderie de Mohamed-Amine Aïni qui ne s'entraîne plus avec le groupe de Omar Belatoui.