Le gouvernement doit sérieusement se pencher sur la question de la commercialisation des timbres fiscaux sur le marché parallèle. En effet, si, de par le passé, les citoyens se procuraient ces timbres dans les kiosques multiservices, affiliés à la Poste, pour se faire délivrer leurs documents administratifs au niveau des daïras et des tribunaux, aujourd'hui, en revanche, on retrouve ces timbres chez le vendeur de cacahuètes ou chez les artisans de plastification des documents sur le trottoir. Un fait qui échappe totalement au ministère des Finances. Sinon, comment expliquer la fuite de ces timbres à partir des recettes principales des impôts et d'Algérie Poste ? Aujourd'hui, non seulement les citoyens contribuables se plaignent de la pénurie des timbres fiscaux, mais s'interrogent à qui profite ce marché parallèle, par ailleurs très juteux ?