Si une partie des travailleurs de Sonatrach exerçant dans les régions du Sud sont plus ou moins au fait de la stratégie adoptée par leur employeur pour la protection sociale des personnels et de leurs ayants droit, les travailleurs rencontrés à l'agence Cnas de Hassi-R'mel nous ont confié que faute de communication interne, beaucoup d'entre eux ignorent l'existence, voire les modalités de bénéfice du nouvel avantage qui consiste en une couverture d'assurance groupe complémentaire décès/invalidité des personnels permanents. Sachant que cette assurance groupe a pris effet depuis bientôt une année, soit le 1er juillet 2008. Comme le risque a un coût, Sonatrach a bien fait de “veiller à en réduire l'impact sur les résultats et les finances de notre groupe. C'est cela que nous voulons mettre en place avec le Risk Management'', nous confie un assuré social chef de service de son état. Interrogé sur les causes ayant laissé des centaines de travailleurs sans être au courant de l'existence d'une telle assurance groupe, un de ses collègues quitte la chaîne pour tirer à boulets rouges sur la section syndicale qui, selon lui, “continue à briller par son absence et à cumuler les défaillances en matière de communication interne au moment où des ayants droit ont bel et bien reçu leur chèque de 6 millions de dinars au titre de capital décès”. Pour rappel, un contrat a été signé le 1er juillet 2008 entre Sonatrach et la Compagnie d'assurance et de réassurance (CAAR), portant sur la mise en œuvre de la couverture en cas de décès, d'invalidité ou d'incapacité de l'assuré et ce, sur une période de trois années. Le projet avait été lancé en coordination avec la direction finances de Sonatrach, la direction ressources humaines et le syndicat national de l'entreprise. Suite à un appel d'offres, la CAAR avait remporté le marché avec la meilleure offre avec une prime de 9 214 DA par an et par agent. La prime mensuelle, qui est de 769 DA, sera financée à hauteur de 60% par Sonatrach, 20% par les œuvres sociales et 20% par le travailleur. Ainsi Sonatrach contribue à atténuer le malheur qui aura frappé les ayants droit des travailleurs dans leur pénible parcours. La couverture d'assurance garantie au personnel permanent adhérent, âgé de moins de 65 ans, le versement d'un capital en cas de décès, d'invalidité totale permanente ou d'incapacité totale permanente de l'adhérent assuré quelles qu'en soient les causes. Ce revenu de 6 millions de DA vient, bien sûr, en complément du régime obligatoire de la sécurité sociale (Cnas) et en plus des dispositions de la convention collective de l'entreprise et des prestations de la Mutuelle des pétroliers. Ainsi que nous dit-on. Ainsi, en faisant jouer les dispositions de ladite convention décès / invalide en faveur des ayants droit, ces derniers en bénéficieront face aux aléas de la vie. Toutefois, il faut dire que beaucoup d'efforts restent à faire au sein des unités opérationnelles, pour vulgariser davantage la politique sociale de Sonatrach et de ses politiques ressources humaines en général. Ne dit-on pas que la rétention de l'information en entreprise est l'arme des faibles ?