C'est dans un climat de désolation et de consternation générale qu'ont eu lieu jeudi dernier, les obsèques du Dr Saïdj Salim, médecin à la résidence universitaire d'Ihaddaden (Béjaïa), victime de coups et blessures mortels au terme d'une rixe qui l'opposa la veille à l'un de ses collègues, le directeur de l'administration générale (DAG) en l'occurrence, lequel aussi présentait des contusions sur la partie dorsale. Le cimetière de Sid-Ali-Lebhar, longeant le rivage béjaoui, grouillait de monde en cette matinée du jeudi 7 mai. Outre les membres de la famille du défunt, ses amis du corps médical et paramédical, ses collègues de la Direction des œuvres universitaires (DOU), des responsables pédagogiques et administratifs, des étudiants… ont tenu à accompagner le médecin disparu à sa dernière demeure et à lui rendre l'ultime hommage. Il est à noter également la présence des représentants de la direction générale de l'Office national des œuvres universitaires (DG-Onou) venus d'Alger, des autorités locales, des élus locaux... “Salim est parti sans nous dire au revoir. Il était plus qu'un collègue de travail, un vrai ami. C'était l'un de mes meilleurs amis d'ailleurs. Sa disparition est aussi tragique que cruelle. Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe. Pourquoi un tel sort ?”, lâchera consterné le Dr Laâziz Kessas, coordinateur des médecins à l'université de Béjaïa, d'une voix nouée, à l'issue de ces émouvantes obsèques.