Réunie en assemblée extraordinaire samedi après-midi, les deux tiers de l'assemblée générale du CSC ont décidé de destituer Mazar de son poste à la présidence du CSC. En présence du représentant de la DJS et également de l'huissier de justice dépêché par la tutelle, les 202 présents sur les 300 membres que compte la liste de l'AG, qui a élu Mazar en juillet dernier, ont voté à l'unanimité l'éviction de Mourad Mazar. Une commission a été, par la suite, installée pour diriger les affaires courantes du club notamment les deux derniers matches de la saison. Elle est constituée de Chenni, Dilmi, Hadj Khodja Allaoua ainsi que l'ex-joueurs Arama. Ces derniers auront pour mission aussi de préparer l'assemblée élective prévue le 4 juin prochain, une semaine après la fin du championnat. En parallèle, le président déchu a tenu une conférence de presse où il a dénoncé l'opération de sa destitution qu'il a qualifiée d'antiréglementaire. Mazar persiste et signe qu'“il demeure toujours président du CSC”, et a évoqué aussi “plusieurs dépassements lors de cette assemblée”. Il a annoncé en outre avoir entamé une procédure judiciaire contre les initiateurs de “cette parodie d'assemblée”, selon lui, notamment “les représentants de la DJS”.