Bull Algérie dévoile ses projets en Algérie. En visite à Liberté, Matthew Foxton, directeur de la communication du groupe et Laurent Stefanini, directeur général de Bull Algérie, ont expliqué l'importance de leur présence dans notre pays. Un des projets structurants qu'a lancé le groupe et qu'il compte généraliser, c'est la carte carburant. “La carte carburant va permettre aux usagers de payer le plein d'essence. C'est une révolution d'usage”, explique Matthew Foxton. L'autre projet concerne la mise en ligne des registres du commerce dans l'objectif de la vérification de la fiabilité des interlocuteurs. En collaboration avec le Centre national du registre du commerce (CNRC), Bull dont la stratégie est de cibler le secteur public à travers les administrations, aura à travers cette démarche à permettre “un accès électronique des citoyens aux services de l'Etat”. Un autre projet concerne le développement des solutions informatiques dans le domaine bancaire. Ce projet se décline à travers le traitement des chèques par la mise en place d'une application informatique, notera Laurent Stefanini avant d'expliquer que ce projet est fait en collaboration avec plusieurs banques dont le CPA, la BNP, l'AGB, la BEA et une partie de la BA. Interrogé sur les raisons de l'investissement de Bull en Algérie, Matthew Foxton notera que “notre stratégie est de nous appuyer sur des pays en pleine croissance et où il y a des investissements de l'Etat, c'est le cas de l'Algérie qui est un pays en pleine croissance et où le ministre du secteur des Télécommunications a évoqué des investissements en la matière”. De plus, le groupe spécialisé en matière de solution informatique et de développement estime qu'en Algérie “il y a les meilleures universités du Maghreb en matière technologique : INI, l'université de Bab-Ezzouar ainsi que l'université de Boumerdès”. Notant que la stratégie de l'entreprise étant de s'appuyer sur “une valeur ajoutée locale”, notre interlocuteur expliquera que “dès la sortie des jeunes des universités, on les forme et on les fait travailler”, note Matthew Foxton, avant d'indiquer que “nous nous distinguons de nos concurrents en travaillant dans le domaine des services”. Il notera que “notre politique réside dans le fait que quand on livre un projet, il y a un transfert de savoir-faire et de compétences”. Laurent Stefanini précisera de son côté qu'“on s'oblige à l'issue de la réalisation de nos projets de les accompagner avec un savoir-faire et les clients seront par la suite autonomes sur les projets que l'on fait”. À cet égard, il a été question d'un recrutement qui est passé de 5 à 50 personnes “en l'espace de quatre ans”, notera Laurent Stefanini. L'âge moyen des cadres recrutés par l'entreprise est de 30 ans, dira-t-il avant de noter qu'il a été question de “mille hommes—jour durant quatre ans”. Matthew Foxton expliquera que les 3 fondements du groupe sont la proximité, l'expertise et l'ouverture.