Durant ce mois de mars, Alcatel-Lucent Algérie a été apostrophé par la nomination d'un nouveau représentant en la personne de Laurent Stefanini comme responsable des activités du groupe en Algérie. Transfuge du groupe informatique Bull, le nouveau venu, qui connaît déjà l'Algérie, devra assurer la mise en œuvre des orientations stratégiques d'Alcatel Lucent en Algérie. “Je suis très heureux d'accueillir Laurent dans sa nouvelle fonction. Sa large expérience dans le domaine des systèmes d'information sera un atout pour notre groupe. Ce recrutement traduit notre volonté de renforcer notre activité et notre présence en Algérie, afin de répondre aux besoins et exigences de nos clients avec des solutions et services de pointe”, a déclaré, à l'occasion, Frédéric Sallet, responsable des activités d'Alcatel-Lucent pour le Nord, l'Ouest et l'Afrique centrale. Par ailleurs, sur le plan international, Alcatel-Lucent (Euronext Paris et Nyse : Alu) a dévoilé récemment une série de fonctionnalités inédites destinées à aider les fournisseurs de services mobiles à faire face à l'explosion du trafic de données mobiles sur les réseaux 3G actuels, ainsi qu'aux besoins futurs en termes de transmission de données, générés par l'émergence du haut débit mobile LTE (Long Term Evolution). Le groupe a annoncé des évolutions importantes dans sa solution de cœur de réseau paquet mobile, ainsi que l'introduction d'une méthode unique et complète de gestion des règles et des réseaux IP, grâce à laquelle les abonnés 3G pourront bénéficier des capacités IP des réseaux 4G. Avec l'apparition des smartphones et des applications qui sollicitent énormément de bande passante telle que la vidéo en temps réel – deux phénomènes qui provoquent un accroissement sans précédent du trafic de données mobiles –, les fournisseurs de services se retrouvent confrontés simultanément à différentes difficultés souvent conflictuelles : ils doivent augmenter la capacité de leurs réseaux tout en réduisant le coût par bit de leurs services de transmission de données ; ils doivent mettre en œuvre de nouveaux modèles économiques allant plus loin que les offres actuelles “tout illimité” ; et ils doivent enfin transformer leurs réseaux pour profiter des avantages qu'offre l'évolution vers le tout-IP, tels que des modèles opérationnels plus simples et une complexité réduite. À noter que l'Algérie a bel et bien manifesté son attention de se lancer dans ce type de technologie (3G) pour se rétracter ensuite sans l'ombre d'une explication. Après plusieurs annonces au plus haut niveau, un appel d'offres a été lancé via l'ARPT en mai 2008. Les opérateurs de téléphonie mobile en attente n'ont pas manqué de soumissionner sans suite aucune à ce dossier.