Les vieux tacots des transports en commun n'ont toujours pas été retirés de la circulation, bien que la date butoir fixée ait été fixée pour le mois de juin prochain. Qu'attendent les propriétaires pour exécuter cette décision ? C'est la question posée par les usagers dont certains d'entre eux ont payé de leur vie les dysfonctionnements de cette catégorie de véhicules déjà achetés en deuxième ou troisième main il y a plus de vingt ans, impliqués dans des accidents mortels. Le dernier a eu lieu, il y a quelques semaines seulement, dans le quartier populaire de Beni M'haffeur, situé dans le chef-lieu de la wilaya, quand un minibus, dont le chauffeur avait perdu le contrôle, s'était encastré dans une salle de classe, dont, fort heureusement, les enfants étaient devant la porte en train de faire le rang. Le chauffeur a été tué sur le coup. De nombreux autres accidents dont la majorité étaient mortels sont à l'actif de ces tacots qui continuent, vaille que vaille, à polluer la ville et sa périphérie. À l'intérieur de ces véhicules, qui n'ont jamais été nettoyés, il est difficile pour les usagers de voyager dans des conditions plus pénibles. Aussi, les usagers attendent beaucoup de la direction des transports pour le renouvellement du parc des transports en commun, afin de pouvoir se déplacer dans des conditions plus ou moins normales, car d'autres maux se greffent à ce moyen de transport, comme le comportement de certains chauffeurs et receveurs, qui n'ont reçu aucune formation à ce métier.