La 11e université de printemps de l'audit social consacré à la problématique du renouvellement de la gestion des ressources humaines et de l'audit social en économie de marché a ouvert ses portes hier et se termine aujourd'hui à Alger. L'Association d'audit social d'Algérie dit (AASA), avec le réseau euroméditerranéen des institutions de l'audit social dont elle est membre, organise cette rencontre. Chaque année, une université de printemps se déroule dans un pays du sud de la Méditerranée au mois de mai puis une seconde en Europe au mois de septembre. Plus de 200 universitaires, algériens et étrangers sont présents. Cette 11e édition est marquée par l'instauration d'un réseau maghrébin d'audit social. L'objectif de ce réseau est de mieux coordonner les recherches et les résultats entre les pays de la région, explique Yassine Foudad, le président de AASA. “Le principal objectif est de conjuguer les efforts en matière d'audit social et de gestion des ressources humaines et les mettre en synergie. Les économies des pays du Maghreb étant complémentaires, ce futur réseau contribuera à fédérer les associations d'audit social d'Algérie, de Tunisie et du Maroc, pour réfléchir et travailler sur des problématiques d'intérêt commun”. Hier et aujourd'hui, les universitaires enchaînent entre tables rondes, conférences et ateliers thématiques comme l'évolution de l'environnement socioéconomique en Algérie, l'état des lieux et l'audit social en Algérie. Sans oublier le thème fort de cette 11e session, le renouvellement de la gestion des ressources humaines dont cette rencontre donne la possibilité de conjuguer les efforts dans le but de développer une politique de gestion des ressources humaines plus performantes dans les entreprises publiques et privées. Un sujet important pour les salariés en ces temps de crise financière mondiale.