Le centre équestre opère sa mue Limité à des galops d'entraînement depuis 1996, le centre équestre de Tlemcen va désormais renouer avec la compétition et les concours nationaux d'équitation. Le centre, après avoir fait l'objet d'une grande opération de lifting, abritera les 18 et 19 un concours national de saut d'obstacles. Organisée par le club équestre local et placée sous le haut patronage du wali de Tlemcen, cette manifestation sera rehaussée par la participation des cavaliers venus de différentes régions du pays. Ce centre a en effet subi de grands travaux de réhabilitation. Des responsables du club nous ont confié que cette opération a touché la piste, les box des chevaux, le revêtement du parking et la clôture du site qui s'étend sur 3 hectares non loin de Mansourah. À cette occasion, les dirigeants du club n'ont pas manqué de saluer le geste du wali qui a beaucoup fait pour redorer l'image de l'équitation à Tlemcen, ainsi que le DJS qui a été au côté du club. Par ailleurs, les responsables du club lancent un appel aux autorités compétentes pour aider l'association locale d'équitation à acquérir des chevaux pour développer cette discipline dans la capitale des Zianides. D'autant que ce club est réputé pour être une véritable pépinière de cavaliers. À présent, pas moins de 50 jeunes cavaliers (catégories cadets et juniors) sont pris en charge au niveau du centre par l'infatigable moniteur, Merabet Ahmed. Le président du club M. Merzouk Rachid, qui est, rappelons-le, le premier cavalier à Tlemcen, attend beaucoup des autorités concernées pour développer cette discipline noble et familiale qui se pratique à deux (le cavalier et le cheval). H. H. Une session criminelle additive pour le mois de juin Devant le nombre effarant d'affaires criminelles, une session additive est programmée du 9 au 24 juin et durant laquelle 34 affaires seront traitées. Celles-ci seront dominées par les affaires de détournement de mineurs, soutien à groupe de terroristes, fraude fiscale et autre tentative de meurtre avec préméditation Six ans de prison ferme pour le postier indélicat Le tribunal de Maghnia a finalement tranché l'affaire qui a défrayé la chronique, en l'occurrence celle du détournement des deniers publics et falsification de documents comptables à la poste Azzouni, à Maghnia. C'est à 6 ans d'emprisonnement que le mis en cause, le dénommé T. K., a été condamné. Les faits remontent au mois de mars, où les responsables des impôts et de l'OPGI ont déposé une plainte contre celui-ci, un postier auquel ils ont versé une somme d'environ 500 millions pour le compte de leur administration, mais qui ont été détournés. Ainsi, pour ce postier, malgré ses aveux et les 148 millions restitués, deux et quatre années relatives aux affaires de l'OPGI et aux impôts ont été prononcées par la justice. MOHAMMED AMMAMI