la wilaya de Relizane n'a jamais bénéficié auparavant d'un nombre aussi considérable de logements, même entre 1999 et 2004. Lors de l'émission “Forum” de la radio locale de Relizane, la directrice du Logement et des équipements publics (Dlep), Mme Zoubida Kessoun, s'est montrée très satisfaite quant aux quotas alloués à son secteur de compétence dans la wilaya de Relizane, ainsi que du taux de réalisation de logements, tous types confondus. Avant d'exposer les types de logements réalisés dans le cadre du quinquennal 2005/2009, elle a précisé que la wilaya de Relizane n'a jamais bénéficié auparavant d'un nombre aussi considérable de logements, même entre 1999 et 2004. En effet, la wilaya a bénéficié de 6 500 logements sociaux locatifs, gérés par l'OPGI et dont 2 000 sont au stade de l'étude précédant leur lancement. Sur le plan du logement en location-vente (AADL), la wilaya a bénéficié de 3 800 unités, dont 1 052 sont en cours de réalisation. Quant au logement social participatif (LSP), les 13 daïras relevant de la même wilaya se sont vu allouer un quota global de 4 200 unités, qui, selon la même source, sont en cours de réalisation et connaîtraient un avancement considérable. S'agissant du logement rural, celui-ci s'est effectivement taillé la part du lion, puisque sur les 10 900 unités allouées, 90% d'entre elles seraient déjà réalisées et les 10% restantes seraient en cours d'étude. Cependant, les dernières évolutions inhérentes à l'aide de l'Etat, confiée à la Caisse national du logement (CNL), ont suscité beaucoup d'interrogations sur les montants avancés par la presse écrite. Pour couper court à toute interprétation, la directrice de la Dlep a été on ne peut plus explicite à ce sujet. Selon elle, l'aide de la CNL, qui est destinée aux bénéficiaires du logement rural, sera versée jusqu'à concurrence de 70 millions de centimes, à ceux qui n'ont pas bénéficié de cette aide avant le 1er avril 2008. Sont également concernées par cette aide de 70 millions ceux qui devaient bénéficier de laide de 50 millions, mais qui n'ont rien reçu avant le 1er avril 2008. Quant à ceux qui ont déjà bénéficié d'une ou deux tranches de la somme de 50 millions, ils se verront seulement compléter celle-ci par la CNL et ne pourront donc prétendre à un autre complément. Et de rappeler que les services de la Dlep gèrent, par ailleurs, des projets de grande envergure dans plusieurs secteurs très importants. Une enveloppe financière de 12 milliards et 521 millions de centimes est engagée à cet effet. Parmi les projets ciblés, citons l'université de Bormadia, dont le taux d'avancement des travaux est à hauteur de 25%, en attendant d'offrir une capacité d'accueil de 8 000 places pédagogiques et de 3 000 lits en résidence universitaire, dont 1 000 sont déjà fonctionnels. Selon la même source, l'assiette foncière couvre 130 ha, dont seulement 20 sont utilisés. Abordant le cas des locaux à usage professionnel, Mme Kessoun a précisé que sur les 3 800 locaux programmés, 1 959 (plus de 50%) ne sont pas encore réalisés et l'étude des dossiers est en cours pour distribuer ceux qui le sont déjà. À propos des familles rurales désireuses de regagner leurs douars et qui exigent d'être regroupées dans des petites bourgades, où elles se sentiraient en sécurité, la directrice a évoqué une note de la tutelle qui préconise de ne plus tolérer à l'avenir ce genre de regroupement, pour éviter la création d'autres “villages socialistes” qui, après un certain temps, ont réclamé d'autres infrastructures complémentaires. Au sujet de l'éradication de l'habitat précaire, la même source déplore que le quota alloué à cette fin a toujours été en deçà des besoins exprimés et qui se situent autour de 4 000 unités. Concernant l'aménagement des établissements scolaires, la directrice de la Dlep a indiqué que deux à trois établissements sont programmés dans chaque commune pour leur aménagement à 100%, tandis que les autres attendront leur tour, en fonction des priorités. Enfin, Mme Kessoum a clos sont intervention par les projets de réhabilitation des sièges des directions de la wilaya et dont le programme est arrêté à 90%.