À travers le monde, il est question de se libérer définitivement des pesticides qui polluent nos sols. Même si l'Algérie ne pratique pas l'agriculture intensive, nous y arriverons bien un jour, sécurité alimentaire oblige. Certains agronomes plaident en faveur de cette option arguant que les capacités naturelles existent pour pratiquer une agriculture intensive à grande échelle. Pour l'heure, elle se limite essentiellement à la céréaliculture. Cela ne nous empêche pas pour autant d'anticiper sur les faits. Comment nous passer des produits phytosanitaires dans ce cas ? Les solutions existent. Les chercheurs préconisent l'enrôlement des insectes, la lutte contre les mauvaises herbes par le désherbage mécanique et le recours aux OGM… Pour ces derniers, le ton est, cependant, au scepticisme. Car il y a long à dire et il ne faudra pas faillir en faisant le mauvais choix. D'autant que l'engagement de l'Etat se précise à travers le soutien rendu officiel au secteur de l'agriculture, pivot de notre économie.