Maintenant que les préparatifs sur le plan technique touchent à leur fin, en perspective de la prochaine saison, avec le déplacement de l'équipe en Pologne pour un stage bloqué d'un mois, les dirigeants du Mouloudia d'Alger s'attaqueront prochainement à un autre grand chantier, à savoir la préparation de l'assemblée générale du MCA. Etant sous la coupe de l'association El-Mouloudia qui gère la section football depuis deux ans déjà, les membres de cette association seront appelés, dans les prochaines semaines, en août visiblement, à se rassembler autour d'une assemblée générale pour la présentation du bilan moral et financier de l'actuel direction, à sa tête Dr Messaoudi, et surtout de décider de l'avenir de cette équipe dirigeante. Il est clair qu'à ce titre, la bataille fait déjà rage entre les partisans du maintien de l'actuel bureau directeur, à commencer par “le pouvoir réel” incarné par le grand “manitou” Rachid Maârif, et l'opposition représentée par les Drif, Chaâbane, Bachi et autres. Cependant, l'idée d'un rapprochement entre les deux parties, sous les bons offices de Maârif, fait son petit bonhomme de chemin. C'est ainsi que la perspective de mettre en place une direction où les opposants intégreraient la nouvelle direction devient de plus en plus plausible. Une source digne de foi nous affirmait d'ailleurs, hier, que “la grande famille du Mouloudia, longtemps tiraillée par des luttes intestines, doit enfin s'entendre pour privilégier l'intérêt du club et en finir surtout avec les susceptibilités personnelles”, confirmant du coup les tentatives de rapprochement opérées ces derniers temps. D'ailleurs, lors de la dernière réception offerte par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les barons du MCA ont été vus côte à côte. Simple protocole ? En tout état de cause, notre source révèle que M. Rachid Maârif, actuellement chef de protocole à la présidence, fait tout pour parvenir à une assemblée générale sereine. Normal, diront certains, dans la mesure où dirigeant le cercle restreint des décideurs au sein du MCA, Maârif ne veut pas d'une AG agitée qui traduirait une opposition à sa politique menée depuis deux ans. Une politique qui a conduit l'équipe en DII puis à un retour rapide parmi l'élite. L'échec de l'actuel bureau est synonyme de l'échec de Maârif et rien ne vaut donc le quitus de l'association El-Mouloudia qu'il dirige aussi, en arrière-plan, d'une main de fer. Cependant, il y a aussi une autre donnée : l'expiration du contrat de cession de la section football paraphé par la société “mère” Sonatrach et l'association El-Mouloudia. Cet accord sera-t-il renouvelé ? Sinon, d'autres problèmes vont surgir fatalement, à moins que le “boss” Maârif n'ait déjà réglé la question… S. B.