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“Un moyen légal entre les mains des pays touchés”
Droit international humanitaire en débat à Alger
Publié dans Liberté le 09 - 06 - 2009


Le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) intégrera-t-il le mouvement international des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et sera-t-il reconnu officiellement par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ? C'est l'une des principales questions qui a été posée, hier, lors de la rencontre du Centre de presse El Moudjahid, consacrée au Droit international humanitaire (DIH). Selon le président du Croissant-Rouge algérien (CRA), le Dr Hadj Hamou Benzeguir, “les premiers pas sont en train de se faire” dans ce sens. Il a d'ailleurs informé qu'il a rencontré dernièrement les responsables de la section Algérie du CICR pour discuter de la possibilité de l'intégration du CRS. “Le CRA est né avant l'indépendance hors du territoire algérien. Le CRS a été créé en Algérie, dans les camps des réfugiés sahraouis. Nous avons des obligations envers lui”, a affirmé M. Benzeguir, en rappelant que dans la réalité, par exemple lors de la libération des prisonniers marocains, le CRS travaillait avec le CICR, défini auparavant par ses porte-parole comme “une organisation internationale humanitaire et non politique”. L'intervenant a également laissé entendre que son organisme, en sa qualité de membre du Conseil de direction de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et de membre de la nouvelle Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH), plaidera en faveur de la reconnaissance officielle du CRS au sein du Mouvement international humanitaire. Pour mieux appuyer les ressemblances entre les cas algérien et sahraoui, il a évoqué les relations “bien antérieures à l'indépendance” entre son organisme et le CICR. Il a, en outre, signalé que la reconnaissance officielle des sociétés nationales est sujette à “10 conditions”, en notant plus loin que “le CRS répond à plusieurs conditions”. Plus réservée, Mme Eva Svobada, la responsable du bureau d'Alger du CICR a préféré mettre en avant “l'approche pragmatique” de son organisation, précisant que les 10 conditions exigées ont pour finalité d'“éviter les fractions au sein du mouvement”. Elle n'a pas pour autant rejeté la demande algérienne (et sahraouie), en approuvant l'importance de “la réalité humanitaire sur place” et celle de “la collaboration avec le CRS”. Il y a lieu de noter que la conférence organisée par le Centre El Moudjahid coïncide avec le 60e anniversaire des accords de Genève et le 1er anniversaire de la CNDIH. C'était donc là une opportunité pour les responsables du CICR, notamment Chérif Aïtam, le représentant de la délégation régionale, d'exposer les grandes lignes du DIH, d'insister sur les “efforts” poursuivis en matière de protection, d'aide et de réflexion, et de revenir sur les raisons de son inapplication, dans certaines régions du monde. Du moins sur le chapitre des sanctions contre les crimes de guerre. Interpellé sur l'usage de la force et du droit de veto des grandes puissances, M. Aïtam a expliqué que le DIH est avant tout “une arme légale entre les mains des pays touchés” qui, selon lui, “doivent bouger”. Il a aussi reconnu que l'application de ce droit, d'abord par la promulgation de lois nationales, est liée à “la volonté politique” des Etats. “Le CICR ne peut se substituer aux Etats. Sa mission est d'aider et de contribuer à la connaissance et à l'application du DIH”, a-t-il, entre autres, déclaré.

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