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Le Hezbollah reconnaît sa défaite
La majorité pro-occidentale garde le pouvoir à Beyrouth
Publié dans Liberté le 10 - 06 - 2009


En réalité, la déroute du Courant patriotique libre (CPL), conduite par l'ex-général Michel Aoun et dont le Hezbollah est la véritable locomotive, est surtout un véritable désaveu pour ce leader chrétien. Sa communauté lui a fait faux bond comme lors des législatives de 2005, tandis que les chiites ont fait leur plein. Au final, 58 sièges pour l'opposition contre 71 à la majorité. La partie n'est pas pour autant gagnée pour la majorité soutenue par l'Occident et l'Arabie saoudite. Durant la campagne, ses ténors, emmenés par le sunnite Saâd Hariri, s'étaient prononcés pour une nouvelle donne dans la gestion du pays, avec une majorité qui gouverne et une opposition qui s'oppose, pour prendre le contre-pied du système en vigueur en Syrie, contraint d'intégrer toutes les communautés religieuses. Mais les électeurs ont reconduit le système et Saâd Hariri sera encore obligé de gouverner sur le principe d'une équipe consensuelle. Il ne pourra pas diriger réellement le pays sans les deux partis chiites, le Hezbollah et Amal. Le risque est que le Liban se retrouve à la case des années 2006, lorsqu'en novembre de cette année, après la démission des ministres chiites, le pays du Cèdre s'était retrouvé totalement paralysé. Un blocage qui n'avait pris qu'en mai 2008 avec le coup de force du Hezbollah, le parti d'Hassan Nasrallah ayant alors obtenu le tiers de blocage au gouvernement qu'il réclamait à cor et à cri. Aujourd'hui, un nouveau bras de fer va commencer. Premier objectif : la formation d'un nouveau cabinet. Ce qui pourrait prendre des mois. Mais la reconnaissance de la défaite par Nasrallah du Hezbollah, Nabih Berri d'Amal et Michel Aoun devrait empêcher la réédition de la crise. Devrait, car l'histoire nous a enseigné qu'au Liban, rien n'est sûr. Le bloc majoritaire conduit par le Courant du futur de Saâd Hariri, fils du Premier ministre assassiné, est composé du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Djoumblatt et de deux mouvements chrétiens, les Forces libanaises et le Parti phalangiste. C'est une coalition hétéroclite. La majorité peut ne pas tendre la main à l'opposition, mais celle-ci a gardé intactes ses capacités d'intervention et de nuisance. Le Hezbollah, qui a résisté avec succès à l'été 2006 à 34 jours d'offensive israélienne, a conservé ses armes et ses milices. Et cette exception reste une pomme de discorde. La participation a dépassé les 50%, un taux remarquable compte tenu de l'obligation des Libanais de la diaspora de revenir au pays pour pouvoir voter et peu d'observateurs s'attendent à un regain de violence au Liban, où la médiation qatarie de mai 2008 et le récent dégel entre l'Arabie saoudite et la Syrie ont contribué à désamorcer les tensions. Les ouvertures diplomatiques de la nouvelle administration américaine de Barack Obama envers la Syrie et l'Iran ont, elles aussi, contribué à apaiser le climat régional, dont le Liban a trop souvent fait les frais dans le passé.

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