Le groupe algérien de médecine et de traumatisme du sport (Gamets), organise les 10 et 11 juin, leur 17e congrès national à l'hôtel Mercure, à Alger. Durant les deux jours, des spécialistes de la médecine du sport débattront sur les différentes pathologies qui concernent l'athlète. La première journée a été consacrée à la médecine du sport, et au dopage. Le Pr Mohamed Soltani, président du centre national de médecine du sport, dira que “le dopage en Algérie n'est pas beaucoup propagé dans le milieu sportif. Rares sont les athlètes algériens contrôlés positifs. Nous avons eu deux cas en 2006, et c'était en haltérophilie”. D'après lui, la raison qui fait que les sportifs algériens ne se dopent pas est due au fait qu'ils sont “conscients”. Par ailleurs, le professeur a affirmé que les tests faits par la fédération sont insuffisants. La deuxième journée portera sur la mort subite chez les sportifs. À ce sujet, le Pr Tahmi, président du congrès, fait savoir que “cette pathologie est trois fois plus fréquente chez les athlètes que chez les non sportifs”, tout en ajoutant que “cette pathologie est due à un problème cardiovasculaire qui n'est pas détecté chez le sportifs”. Le Pr Tahmi explique que “2,3% des sportifs risquent de mourir subitement chaque année”. D. S.