Un motocycliste, A. A., la vingtaine, a perdu la vie dimanche aux environs d'une heure à Hassi-Dellaâ, chef-lieu communal située à 130 km au sud de Laghouat. La victime, un résident de Hassi-Dellaâ, aurait perdu le contrôle de sa moto pour terminer sa course contre un poteau en bois, servant de support aux câbles téléphoniques. N'ayant pas porté son casque, selon des indiscrétions, la victime a été blessée à la tête et aux bras. Après les premiers soins prodigués à la polyclinique de Hassi-Dellaâ, la victime a été acheminée vers l'hôpital Ahmida-Ben-Adjila de Laghouat. Malheureusement, à peine une vingtaine de kilomètres plus loin, la victime a succombé à ses blessures. Les services de sécurité ont ouvert une enquête. Une distraction, un éblouissement, l'omission d'un arrêt obligatoire et la vitesse sont des éléments qui devraient être analysés par les services compétents. Il faut dire que, ces derniers temps, le phénomène de démonstrations démesurées de cascades en moto dans les artères de la majorité des villes de la wilaya de Laghouat est devenu monnaie courante. Une image qui revient surtout aux alentours des établissements scolaires, notamment les lycées aux heures de pointe. Les conducteurs de moto, toutes cylindrées confondues, ne sont guère inquiétés par les agents de la circulation et les riverains visiblement dérangés. En effet, on constate quotidiennement que des mineurs s'amusent à faire des acrobaties en plein centre-ville et autres bases vie au péril de leur vie et de celle des autres, sans même être rappelés à l'ordre. Les citoyens interrogés à ce sujet ont tous souligné la rigueur avec laquelle sont traités les automobilistes surtout pour le port de la ceinture, mais les motocyclistes, pourtant plus dangereux sur les routes, n'ont jamais fait l'objet du même traitement.