Malgré la forte compétitivité imposée par les particuliers, le groupe Eriad a réussi à éviter la faillite. M. Soukhal Ramdane, directeur général d'Eriad l'a déclaré, hier, au cours d'un point de presse à Laghouat. Apportant de “l'eau à son moulin”, le DG du groupe affirmera que les unités d'Eriad viennent de voir leurs bénéfices augmenter grâce aux efforts et une meilleure politique de gestion, et ce, au niveau des 43 unités reparties sur tout le territoire national. Parmi ces unités, celles de Laghouat a acquis un bénéfice de 15,7 milliards de centimes, dont une partie sera versée aux 133 employés repartis sur les points de vente de Ghardaïa et Tamanrasset qui dépendent directement des Moulins de Laghouat. Il s'agira en fait des mêmes résultats positifs et encourageants pour l'unité d'Eriad de Sidi Bel-Abbès où 200 employés travaillant dans l'unité de Boumelik ont été régularisés, ainsi que les 300 employés de l'unité de Tlemcen. Ajoutons à cela pour les unités de Mascara, Saïda, Ouled Mimoun, Aïn Témouchent, Béchar et Ksar El Boukhari, 730 employés bénéficieront de 3 000 à 50 000 dinars chacun. Le DG du groupe a précisé, par ailleurs, que la compression du personnel au niveau du groupe, réduisant l'effectif de 20 000 à 9 000 employés, demeure une nécessité dont le but de sauver les différentes unités de la faillite. Il précisera à ce titre que les dettes dépassaient les 67 milliards de centimes en 2002. À ce titre, le groupe Eriad souhaiterait élargir dans un avenir proche ses activités dans d'autres domaines, tels que le réaménagement des terres agricoles, la plantation des céréales dans toutes ses variétés ainsi que la pomme de terre. Tenant compte de la dernière expérience tentée à Ouargla sur une surface de 600 hectares et qui s'est voulue convaincante, si bien que la production de pommes de terre a largement dépassée les estimations et le record de production nationale était de plus de 50 quintaux à l'hectare. Cette opération pourrait se généraliser éventuellement si les conditions d'irrigation et de qualité de la terre le permettent. M. Soukhal a regretté, par ailleurs, la fermeture des Moulins de Djelfa qui, selon lui, était la conséquence de l'échec des politiques appliquées en matière de gestion sur cette unité et que ce sont les employés qui étaient pour des raisons diverses, à l'origine de ce déficit. Rappelons que cette visite s'inscrit dans le programme de visite de travail et d'inspection sur toutes les unités. Les différentes sections syndicales ont encouragé l'initiative du groupe et particulièrement le plan de survie imposé par la direction du groupe et les exigences du marché afin de sauver les différentes unités d'une éventuelle menace de fermeture et également de créer entre elles un certain équilibre. Il s'agit, selon le responsable du groupe, de lancer une nouvelle dynamique de fonctionnement afin de s'imposer dans un marché de plus en plus compétitif et de répondre aux nouvelles exigences de l'économie mondiale.