DEMOLITIONS À LA RUE BOUMOUAR (Aïn El-Hammam) Les commerçants montent au créneau Après la malheureuse évacuation et la sinistrose qui frappent les locataires, propriétaires et commerçants des bâtiments 14, 15 et 19, concernés par la démolition à la rue Colonel-Amirouche et à la rue Bounouar, dans la ville d'Aïn El-Hammam, les commerçants ont observé une grève avant de se réunir avec les autorités locales (APC) pour s'imprégner de leur devenir, mais aussi pour s'organiser à la mesure de la situation qui les guette. Ainsi, des rencontres avec les autorités locales se sont soldées par beaucoup plus de scepticisme quant au sort réservé à des dizaines de familles sinistrées. “L'urgence de la démolition, vu l'ampleur du danger, a surpassé tout autre engagement (wa ihudden yella, wa ibnun ulach), pour dire qu'on est fort doué dans la démolition, mais construire n'est pas aisé”, reprend un locataire fort lésé. “Ne touchez pas à nos locaux”, affichent les commerçants (propriétaires et locataires) des magasins. Décidément, ces commerçants se disent victimes d'un arrêt d'activité prolongé déjà depuis deux mois, alors qu'ils n'ont pas d'autres rentes pour subvenir aux besoins de leurs familles. Aucune inquiétude. Une situation de contrariété va donc enfoncer les “victimes de chômage forcé” et les autorités locales dans un cul-de-sac. Certes, avec ce décor de ruines et de désagréments, il serait improbable de voir encore une dynamique commerciale y reprendre souffle en toute assurance, alors que pour le collectif des commerçants, les rez-de-chaussée résiduels pourraient encore servir de magasins pour reprendre leur activité par stricte nécessité de nourrir leurs familles. LIMARA B. TRAFIC DE CARBURANT À TAMANRASSET 15 000 litres de mazout récupérés Selon un communiqué parvenu à la rédaction, un conducteur de camion-citerne et son compagnon, un étranger, ont été appréhendés, dernièrement, au village Daghmouni par les éléments de la brigade de douanes de Tamanrasset pour trafic de carburant. Les deux mis en cause avaient en leur possession 15 000 litres de mazout qu'ils transportaient dans des fûts en vue de les acheminer au Mali. Sachons que ce mazout était destiné à la station d'Abalessa. Selon le même communiqué, les gardes frontières de Timmissaou, wilaya d'Adrar, ont procédé à l'arrestation de deux Algériens et un Malien pour transport illégal de 1 290 litres de carburant destiné à la contrebande et immigration illégale. R. H. BEJAIA Le réseau ADSL fortement perturbé Le réseau Internet (Fawri) à Béjaïa a enregistré des perturbations et des coupures depuis quelques jours. Ces perturbations ont touché plusieurs régions à des degrés moindres, particulièrement dans les grandes villes où les abonnés et les propriétaires de cyber s'en plaignent depuis une semaine déjà. En particulier ceux du réseau Fawri. Cette panne, qui perdure depuis la fin de la semaine dernière, s'est caractérisée, depuis, par une baisse sensible du débit du réseau ADSL qui a affecté principalement les abonnés à Fawri et qui empêche toute connexion au réseau Internet. “Véritablement, ça va de mal en pis, on paye pour rien !”, souligne un gérant d'un cybercafé. Nous nous sommes rapprochés d'un employé au centre Actel de Sidi-Aïch. Ce dernier se voulait rassurant, en affirmant que “des travaux sont en cours pour réparer le réseau”. En attendant, les abonnés s'interrogent : “S'agit-il d'une panne ou carrément d'un délestage, comme celui imposé par Sonelgaz dans le passé ?” ironisent certains citoyens. A. HAMMOUCHE