Le secrétaire général de la fédération des pétroliers à Boumerdès “Nous sommes là pour écouter les représentants des travailleurs” Le nouveau secrétariat de la Fédération des pétroliers de Sonatrach, élu il ya un mois environ, a choisi l'entreprise GCB (Génie civile et bâtiment) dont le siège social est établi à Boumerdès pour effectuer sa première sortie. Les membres du bureau à leur tête le secrétaire général de la fédération, M. Beldjerdi Ali, se sont réunis avec le secrétariat de la l'entreprise de GCB pour discuter du programme d'activités du syndicat national. Selon M. Ouadhah, organique de la fédération, cette première sortie vise à renforcer les relations entre la fédération et les différents syndicats d'entreprises qui lui sont affiliées. “Nous allons effectuer d'autres sorties au niveau d'autres structures syndicales de base du groupe de Sonatrach pour écouter les représentants des travailleurs et s'enquérir de la situation de leurs entreprises” dira t-il. M. T. CFPA DE TIZI OUZOU Des victimes de l'article 26 dans le désarroi Ils seraient nombreux à se considérer victimes des “affres” de l'article 26 du règlement intérieur du CFPA (femmes) de Tizi-Ouzou, comme ces stagiaires lésées dans leur situation. Après avoir quitté, pour des raisons de santé, leur établissement, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes, ne savant plus à quelle porte frapper. “Lorsqu'on tombe malade à deux mois de la fin du stage et sachant que le parcours de la formation est affermi par d'excellentes notes et un brillant passage, a-t-on, par conséquent, le droit d'éliminer définitivement le stagiaire ? Est-ce une façon de l'encourager dans sa guérison ou une manière de l'enfoncer un peu plus dans le noir ?” s'interroge une stagiaire. En effet, l'article 26 du règlement intérieur des établissements de la formation professionnelle stipule : “L'absence pour cause de maladie pendant une durée continue ou fractionnée de plus de 30 jours durant la même année de formation peut entraîner l'exclusion du stagiaire ; le stagiaire concerné sur sa demande, réinscrit d'office pour un cycle de formation de même niveau et si possible dans la même spécialité.” Combien sont-ils ces stagiaires à subir les affres d'un tel article alors qu'ils pourraient, à en croire les stagiaires, accéder au diplôme en procédant de manières différentes : passer un test directement, par exemple, ou poursuivre le stage pour compenser la période manquée… Ayant été contrainte d'abandonner sa formation à trois mois avant l'examen final pour des raisons de santé, une stagiaire a vu partir en fumée toute sa formation d'esthéticienne chèrement payée. Aujourd'hui, elle ne peut ni refaire sa formation ni postuler à un travail dans les normes, et ce, malgré ses compétences, elle ne peut aspirer à une entreprise dans sa spécialité. LIMARA B.