C'est avec une profonde indignation que j'ai vécu et subi les faits dont les détails suivront car je me suis vue bafouée et lésée dans mes droits les plus légitimes en tant que citoyenne algérienne, mais aussi en tant que veuve de chahid. J'occupe un appartement au 6, impasse Isidore-Tachet à Sidi M'Hamed-Alger centre, que je loue auprès de l'OPGI depuis 1976, sachant que j'y habite depuis 1962. Mon appartement est un F3 situé au rez-de-chaussée. Une courette (petit jardin) jouxte mon appartement et fait partie intégrante de mon habitation, comme il est stipulé sur la feuille d'évaluation de mon appartement rédigée par l'OPGI. Cette courette est délimitée au sud par un mur orné d'un grillage métallique et à l'est par la façade arrière de la villa du 2, impasse Isodore-Tachet et appartenant aux héritiers Azizi. Ces derniers ont procédé d'une manière tout à fait illégale à l'ouverture d'une nouvelle fenêtre dans la façade arrière de leur villa, créant ainsi un vis-à-vis gênant au mépris de toute réglementation et de tout respect des règles de bon voisinage, sachant que la fenêtre ouverte n'est distante de la mienne que d'à peine trois mètres. Après la détérioration du grillage métallique ornant le mur au sud de la courette, j'ai procédé à sa rénovation. Les héritiers Azizi ont profité de cette occasion pour intenter contre moi une action en justice en m'accusant d'avoir accaparé un passage public en construisant le mur qui délimite la courette. Le tribunal de Sidi M'Hamed a jugé leur action non recevable en la forme (affaire n°4808/2007 du 12/08/2007). Les héritiers Azizi se sont tourné alors vers l'APC d'Alger centre qu'ils ont réussi à convaincre d'établir un arrêté de démolition n°167/2009 du 05/05/2009) concernant ce mur. L'arrêté de démolition a été exécuté le 19/05/2009 en contradiction totale avec le jugement émis par le tribunal de Sidi M Hamed. Ainsi qu'avec le rapport rédigé par l'huissier de justice sans parler des témoignages des voisins. Je m'interroge sur la légalité de cette démolition sachant qu'elle n'a été précédée d'aucune enquête préalable ni d'aucune visite des autorités compétentes. Aucune mise en demeure ne m'a été adressée avant l'arrêté de démolition. Après réception de cet arrêté j'ai immédiatement adressé une lettre d'opposition à l'APC qui la reçue le 18/05/2009 mais la démolition a quand même eu lieu. Comment l'APC a pu valider des allégations que la justice a démenties et comment l'APC a pu ordonner la démolition de ce que la justice a reconnu comme faisant partie de mon habitation ? À quoi rime toute cette précipitation et que cache ce bâclage dans l'exécution de l'arrêté de démolition ? Autant d'éléments qui me poussent à m'interroger sur l'honnêteté, le sérieux et l'intégrité de certains fonctionnaires de l'APC d'Alger centre. Héritiers Yekkour Hocine Yekkour Fatma 6 Impasse Isodore-Tachet Sidi M Hamed - Alger centre