Placé sous le thème “Patrimoine immatériel en mouvement”, le café littéraire Casbah est née jeudi au palais du Raïs (Bastion 23). Une initiative de l'association les Amis de la rampe Louni Arezki (ex-Valée), avec la Contribution du centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnprah) et l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag). Cette première fut une occasion pour l'écrivain Abdelkader Bendamèche de présenter ses deux derniers ouvrages. Le premier dédié à l'un des pionniers de la musique andalouse, à savoir cheikh El Hadj Abdelkrim Dali, et le second, Florilège ou l'œuvre réunie d'El Boudali Safir, qui n'est autre que le créateur de la radio algérienne en 1936. Lors de cette édition, le président de l'association, Aït Oudia Lounis, a parlé du café littéraire Casbah et d'un rendez-vous qui aura lieu tous les trois mois dans le seul but de “ramener du nouveau dans la culture algérienne, mais aussi qu'il y ait une approche directe entre le lecteur et l'auteur”, a-t-il dit. L'objectif escompté est de perpétuer ces rencontres et de faire revivre les anciennes pointures de la littérature, de la musique et du théâtre algériens. Durant cette conférence qui vise la sauvegarde du patrimoine, M. Bendamèche a souligné et insisté sur le fait qu'“il faut préserver le patrimoine immatériel, car cela est d'une importance majeure pour la pérennisation de la culture du pays”, a-t-il déclaré. Le public présent n'est pas resté de marbre face aux propos de l'auteur. En effet, plusieurs personnes se sont plaintes de “l'absence des institutions concernées pour inculquer aux générations futures l'importance de la culture et du patrimoine”. En somme, ce café littéraire Casbah est une belle initiative qui réunit des gens motivés de voir la culture de leur pays renaître à nouveau de ses cendres.