La branche automobile va probablement générer un chiffre d'affaires additionnel meilleur que celui de l'année écoulée et conforter sa position de tête de classement, lit-on sur le site du Conseil national des assurances (CNA). Le CNA indique que la structure du chiffre d'affaires du secteur des assurances est largement dominée par la branche automobile avec une part de 43%. Celle-ci est toujours prédominante dans une fourchette de 40 à 45 % à l'exemple de 2005 où elle représentait 45%. Le CNA explique cette situation notamment par le fait qu'elle est la doyenne de par son caractère obligatoire promulgué par la loi (n°74.15 amendée et complétée par la loi n°88.31). Toutefois, souligne-t-on, il y a lieu de signaler que la différence des parts de marché entre 2005 et 2007 de la branche automobile ne doit pas être interprétée en tant que baisse mais plutôt une tendance vers un équilibre relatif avec les autres branches en général, particulièrement la branche IARD, qui confirme son développement, en termes de couverture, du fait du plan de relance économique relatif à la réalisation de gros projets. Pour rappel, selon la dernière note de conjoncture du secteur publiée en mai dernier, le chiffre d'affaires du secteur a atteint la somme de 67,6 milliards de dinars, non compris la production de la MAATEC et hors acceptations internationales de la CCR, contre 53,6 milliards de dinars à la même période en 2007, soit une augmentation de 26,1%. La branche automobile domine toujours avec 29,60 milliards de dinars et une production additionnelle de 5,11 milliards de DA, ceci même en présence, au début du quatrième trimestre 2008, d'une crise financière mondiale aiguë qualifiée de semblable à celle de 1929. “Cette crise, ayant entraîné des conséquences considérables sur l'ensemble des secteurs, en général, et particulièrement celui de l'industrie automobile, et engendrant une forte récession de la demande, ne semble pas trop influer sur le marché algérien en termes de volume des ventes au titre des cinq premiers mois de l'année 2009, selon l'association des concessionnaires automobiles algériens”, souligne-t-on. La dynamique du marché en 2009 dépasse largement celle de 2008 et ce, malgré l'instauration de la taxe automobile allant de 50 000 à 150 000 dinars, selon le type de motorisation, chose n'ayant pas ralenti l'accroissement du marché automobile algérien grâce à l'attitude commerciale agressive adoptée par les concessionnaires. À ce stade de constat, la branche automobile va probablement générer un chiffre d'affaires additionnel meilleur que celui de l'année écoulée et conforter sa position de tête de classement. La hausse de la production de la branche auto va entraîner des hausses pour les assurances crédit et de personnes.