Resumé : Sarah est surprise par un coup de fil matinal de Farid. Ce dernier veut la revoir le plus tôt possible. Rendez-vous est pris pour le déjeuner… 33eme partie Son esprit travaillait sans relâche. Elle avait encore en mémoire les images fraîches de la veille, et les éclats de rire des enfants de Farid. Son cœur se pince. Farid avait une famille, et ses enfants étaient adorables. Même si le courant ne passait plus entre lui et sa femme, l'ambiance familiale avait tout l'air d'être au zénith. Sarah se dépêche de trouver une place pour garer, rejoint son bureau et se plonge dans son travail. Les vacances lui avaient permis de se reposer, et son teint encore hâlé ne laissait personne indifférent. Quelques collègues vont même jusqu'à la courtiser, mais rien ne semblait pouvoir la dérider. Son esprit voguait vers des rivages interdits. Elle ne s'attendait d'ailleurs point à revoir Farid de si tôt et juste au moment où elle devait donner une réponse à sa récente demande en mariage. De quoi voulait-il donc l'entretenir ? Elle oublia le reste du monde et se consacra à sa tâche, si bien qu'elle ne vit pas l'heure passer. Il était déjà midi passé lorsqu'elle franchit le portail de l'entreprise pour se retrouver à l'extérieur. Farid l'attendait non loin de là et elle n'eut aucun mal à le repérer. Ils allèrent déjeuner dans une pizzeria et comme Sarah était impatiente de connaître le but de cette rencontre et elle se jeta à l'eau la première. - Alors. Que me vaut donc cette sortie aujourd'hui avec toi Farid ? Ils s'étaient attablés et avaient passé commande, et Farid la dévorait des yeux. - Eh bien, je ne veux pas te brusquer Sarah, mais j'ai bien réfléchi. - À quoi donc ? - À nous deux, et à notre avenir. - Notre avenir ? Sarah sentit son cœur battre la chamade. - Oui à notre avenir Sarah. - Mais je ne saisis pas bien le fond de ta pensée. - Eh bien, c'est simple. La demande en mariage que tu viens de recevoir m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. - Par exemple. - Par exemple, je me suis rendu compte que je t'aimais au point de ne pas supporter que quelqu'un d'autre puisse être amoureux de toi, et te demander en mariage. Je suis jaloux de ce prétendent Sarah. La jeune femme sourit : - Vraiment Farid ? À ce point. - Et même plus que tu ne le penses. - Mais à quoi peut rimer tout ça. J'aurais été la plus heureuse des femmes si tu étais libre, et que tu m'avais demandé en mariage. - Nous y voilà Sarah. Je te demande justement en mariage… Veux-tu devenir ma femme. (À suivre) Y. H.