Lors d'une ronde ordinaire des éléments du groupement de gendarmerie de Hassi-R'mel, soit à 120 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Laghouat, trois immigrants clandestins de nationalité malienne ont été arrêtés au lieu-dit Bouzbeier, sur l'axe routier de la RN1 menant vers Ghardaïa. Les mis en cause, qui seraient en possession de visas falsifiés, ont été arrêtés à bord d'un autocar venant de Ghardaïa en direction d'Oran. Ils ont pénétré dans le territoire national à travers les wilayas frontalières. Comme la majorité des immigrants clandestins empruntant l'axe routier Ghardaïa-Laghouat, leur intention serait de rejoindre le Maroc en passant par les wilayas de l'ouest du pays telles que Tlemcen et Maghnia. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Laghouat, ce dernier a ordonné leur mise en détention préventive en attendant le complément d'enquête les concernant et leur jugement pour les chefs d'inculpation d'émigration clandestine et faux et usage de faux, pour ensuite décider de les reconduire dans leur pays d'origine. Il faut dire que le phénomène de l'immigration clandestine prend des proportions alarmantes. De semblables opérations coïncident souvent avec l'arrestation de clandestins par les troupes mobiles de la douane et d'autres services de sécurité, dans les localités frontalières relevant d'autres wilayas telles que Tamanrasset. En effet, assurant leur mission ordinaire de contrôle et de sécurité au niveau d'un poste de contrôle, sur l'axe routier Laghouat-Ghardaïa (RN1), les mêmes services de sécurité ont arrêté deux individus de nationalité syrienne à la station de pompage (SP4). Après enquête, il s'est avéré que les mis en cause étaient en résidence irrégulière et embauchés illégalement par une société de sous-traitance exerçant dans la zone industrielle. Ces arrestations effectuées révèlent, une fois de plus, l'existence d'un réseau d'immigration clandestine intense dans les régions du Sud avec son lot de conséquences négatives qui se répercutent sur l'économie nationale et sur la santé publique. BOUHAMAM Arezki