Juste après la fin du concert de Gaâda Diwane Béchar, le chanteur et musicien du groupe, Tayeb Laoufi, a répondu sympathiquement à quelques questions. Impressions à chaud et entretien express ! Liberté : Votre concert représente la dernière soirée du festival Diwane. Vos impressions… Tayeb Laoufi : C'était une soirée explosive… comme d'habitude. On est heureux de venir à chaque fois se produire en Algérie et content de l'enthousiasme du public. D'ailleurs, notre énergie nous la puisons du public. Vous vous produisez dans le cadre du Festival culturel panafricain. Que pensez-vous de cette initiative du Panaf et que pourrait-il apporter à l'Algérie ? Je pense que c'est une initiative magnifique et l'Algérie a beaucoup à gagner en se réconciliant avec ses identités authentiques. Pour moi, elle peut remettre beaucoup de choses à leur place. D'ailleurs, l'expérience est à renouveler. À présent, on constate et remarque que le public a un reflet, et beaucoup de choses vont se remettre à leur place naturellement, comme une pièce dans un jeu, et ce jeu, c'est l'identité. Pensez-vous que ce Panaf pourra vous permettre de rencontrer des artistes pour des fusions musicales ? Malheureusement, on repart demain matin mais, on aurait aimé travailler avec d'autres artistes. Jusque-là, ça ne s'est pas fait, mais on y pense. D'autre part, notre musique est inspirée de la musique du Sud algérien ; elle est africaine. Vous préparez un nouvel album actuellement. Qu'en est-il au juste ? Et préparez-vous une tournée en Algérie ? Effectivement, on prépare un nouvel album qui sera prêt si tout se passe bien pour la rentrée, en septembre ou octobre. D'ailleurs, quelques titres sont déjà prêts. Nous prévoyons de faire une tournée en Algérie, peut-être au mois de Ramadhan. Et nous espérons nous produire à la salle Atlas. D. S.