Résumé : Nadjette reçoit Farid comme à ses habitudes par des remontrances. Elle lui demande où il était passé, et s'il était conscient de la présence de sa famille. Fatigué, Farid préfère rejoindre ses enfants. 44e partie Farid prit une gorgée de son lait, puis tire une cigarette : - C'est toujours la même chose avec toi Nadjette… Je ne vois pas quand es-ce que tu arrêteras avec tous ces babillages d'enfant gâté… Nadjette devient rouge : - Moi un enfant gâté… Et toi donc… N'es-tu pas l'inconscience même. Toujours à flâner ailleurs. Te rappelles-tu au moins les prénoms de tes enfants. - Adila et Sofiane. - Stupéfiant ! - Mets un stop sur ta bouche pendant que tu es Nadjette. La journée a été longue et je suis très fatigué. Je vais voir les enfants. Farid sort de la cuisine, et se dirige vers le salon sous le regard furieux de sa femme. Adila lui saute au cou : - Papa… Enfin tu es là ! M'as-tu acheté le portable ? - Non. - Hein ? La fillette avait les larmes aux yeux. - Non mais tu pourras te l'acheter demain avec maman, je te laisserai la somme d'argent nécessaire. Adila secoue ses cheveux : - Je voulais tant que ce soit toi qui me l'offres. - Mais c'est la même chose ma chérie. Moi je n'ai pas le temps de courir les boutiques. La fillette embrasse son père et s'éloigne tandis que Sofiane se levait pour lui souhaiter à son tour la bienvenue. - Alors mon grand comment cela se passe-t-il ? lui lance Farid en lui ébouriffant les cheveux… Tu veilles bien sur ta mère et ta sœur ? - Cela va bien papa. À part qu'Adila fait parfois des siennes. Je trouve que tu la gâtes trop. - Toi aussi je te gâte, non ? - Oui mais pas autant qu'elle. - Allons Sofiane, t'ai-je refusé quelque chose mon fils ? - La moto… - Tu veux rire… La moto à ton âge ! Non mon fils occupe-toi d'abord de tes études, rien ne presse pour le reste. Farid s'étire, et s'allonge un moment sur le divan. Il pense à Sarah. Dort-elle ou pas encore ? Il jette un coup d'œil à sa montre-bracelet, et remarque qu'il était déjà tard. Mais n'y tenant plus il décide de l'appeler. Il se dirige vers la salle de bain et s'y enferme avant de composer le numéro de Sarah sur son portable. Elle décroche et répond d'une voix ensommeillée : - Oui, allo ? - Sarah c'est moi… ça va ? - Je dormais. Tu as vu l'heure qu'il est. - Tu m'excuses mais je voulais avoir de tes nouvelles avant de me coucher. - D'où m'appelle-tu donc ? - Heu. Je suis dans la salle de bain. - Hein ? - Heu… Je veux dire que je suis chez-moi avec les enfants. - Ah ! tu ne rentres donc pas ce soir ? - Non. Mais dès demain je serai avec toi. Nous allons programmer un petit voyage pour le week-end prochain. - Hum… on verra. - Je te jure que je parle sérieusement. - Ecoute Farid, je viens de prendre un somnifère et je n'arrive plus à tenir mes yeux ouverts… Bonne nuit. - Bonne nuit. Dors bien. (À suivre) Y. H.