Dans le souci d'éclairer le lecteur sur le mal qui a touché une partie du littoral témouchentois, et qui a fait quelques dizaines de victimes parmi les milliers d'estivants qui ont fréquenté vendredi dernier les plages de Chatt El-Hillal, Terga et Nedjma, nous avons jugé utile de prendre contact avec les responsables du projet d'envergure Medgaz en cours de réalisation destiné à l'exportation de quelque huit millions de mètres cubes/jour de gaz naturel vers l'Europe via la ville espagnole Almeria, et dont les parties on-shore et off-shore sont pratiquement terminées côté algérien. Il est important de souligner que dès les premières heures, les soupçons ont été portés vers les trois grands projets économiques dont la wilaya vient de bénéficier, à savoir la station de dessalement, Medgaz et Orascom pour la réalisation de la centrale électrothermique de Terga. En effet, puisque les probabilités ont été orientées vers la pollution atmosphérique due à un produit volatile, et ce, après que les résultats des analyses opérées des prélèvements des eaux de baignade eurent été déclarés négatifs, nous avons jugé utile de connaître la version des responsables de Medgaz. En l'absence du chef de projet, en congé, l'interlocuteur qui nous a reçus dans son bureau nous a signifié qu'il n'est pas habilité à fournir des informations. Toutefois, ce dernier, qui a voulu garder l'anonymat, ne s'est pas empêché de nous confirmer qu'aucun produit n'a été mis en circulation dans la canalisation qui se trouve sous les eaux, alors qu'aucun essai de mise en gaz n'a été effectué. “Vous pouvez vérifier de visu sur place au niveau de la station de compression dont les travaux de réalisation demeurent toujours en cours. En tout cas, un projet de telle envergure a bel et bien fait l'objet d'une étude d'impact qui a reçu l'aval de toutes les parties”. Voilà ce qui est clair pour Medgaz est donc étranger à cette “pollution atmosphérique volatile”, dont l'origine demeure toujours un mystère. M. Laradj