Vendredi dernier, vers 6h30 du matin, le feu s'est déclaré à la supérette Le Fermier, située au 7, boulevard Saïd-Hamdine, à Hydra (Alger). Cet incident a suscité l'effroi et le désarroi des voisins qui ont aussitôt appelé la police et les pompiers en investissant la rue. La surface commerciale est construite, en fait, au sous-sol d'un immeuble dans ses parties communes (garages, buanderie, cour, conciergerie, etc.), sans l'accord des copropriétaires, puisque ces derniers sont en justice depuis 4 ans avec le patron de la supérette. Par ailleurs, depuis l'ouverture du magasin au public, la porte arrière (issue de secours) du bâtiment a été condamnée. Cette situation s'est avérée des plus dangereuses ce 24 juillet, étant donné que les copropriétaires ne disposent pas d'un double de la clé de la porte blindée. En l'absence d'un gardien, et du responsable du magasin, qui n'habite pas l'immeuble du boulevard Saïd-Hamdine, les pompiers ont dû casser les vitres des fenêtres du drugstore donnant sur la rue pour déployer, enfin vers 11h, les jets d'eau. L'accident, qui vient de se produire et qui, fort heureusement, n'a provoqué ni morts ni blessés, soulève bon nombre d'interrogations, y compris celle relative aux dégâts humains et matériels causés si la supérette avait pris feu pendant la nuit. Outre les raisons qui seraient à l'origine de l'incendie, les copropriétaires ont interpellé les autorités compétentes du pays, leur demandant de se pencher sérieusement sur leur affaire en justice et de faire respecter leurs droits, conformément au contenu de leur acte de copropriété. H. Ameyar
