Hamdane Hakem, directeur de distribution de Bologhine, accusé d'un délit monté de toutes pièces et jeté en prison comme un vulgaire ennemi public, est mort le 24 juillet 2009. Hamdane Hakem, cadre valeureux que l'entreprise, n'a cessé de défendre, ne connaîtra jamais le verdict de la cour prononcé hier 26 juillet 2009. Acquittement ! Le regretté H. Hakem a été acquitté, mais n'aura pas vécu pour se voir innocenter. La juge a précisé qu'en son âme et conscience, le jugement a été arrêté avant l'annonce tragique de sa mort. L'honnête homme est mort de chagrin, un dépit accentué par un fort sentiment d'injustice et par une cabale médiatique sournoise. Cet homme honorable pour être resté digne jusqu'à la fin est mort pour n'avoir pas supporté toute l'humiliation qu'il a subie. Mort pour n'avoir pas supporté l'offense faite à sa famille et à son entreprise par des charognards qui, par vanité — mais surtout par ignorance — se prennent pour des justiciers qui croyaient qu'en montant un sordide fait divers, ils allaient en faire une problématique de fond. De quoi s'agissait-il finalement ? D'une simple affaire commerciale entre une institution qui fêtera ses 40 ans de service public dans deux jours et cinq autres établissements qui ont reçu 60 fois des factures au forfait faute de comptage et qui 60 fois les ont payées sans jamais les remettre en cause. Sous d'autres cieux, une affaire similaire touche actuellement 140 000 clients facturés au forfait. Le différend commercial est confié à une institution de médiation. Ces calomniateurs, qui n'ont cessé de jeter leur fiel dans des quotidiens peu consciencieux, n'ont réussi qu'à détruire un homme, une famille, une corporation de travailleurs. Ironie du sort, dans leur calcul, ils ne pensaient pas en faire un martyr. Oui, Hamdane Hakem est mort martyr n'en déplaise à ses détracteurs. Le groupe Sonelgaz rend hommage à cet homme en qui il avait pleinement confiance.