Ayant misé sur un budget prévisionnel de 70 milliards de centimes pour cet exercice 2009/2010, le président de l'ES Sétif, Abdelkrim Serrar éprouve déjà des difficultés à réunir le tiers de cette somme pour subvenir aux besoins de l'équipe. D'abord, il y a eu l'affaire du stage de Paris effectué dans le centre Léonard de Vinci durant 15 jours. Le club était dans l'obligation de laisser sur place le secrétaire du club qui a dû régler à la dernière minute une somme de 50.000 euros , correspondant à la note du stage. Puis, il y a eu cette montée au créneau de certains joueurs, notamment les cadres qui veulent percevoir la première tranche dès maintenant, ce que Serrar a bien sûr refusé en menaçant de représailles tout joueur qui tente de parler argent quand la trésorerie est vide. L'argent des sponsors et de certains donateurs tarde à renflouer les caisses du club. Du coup, le président de l'Entente, Serrar a promis de payer tout le monde avant le 22 août . Pour ce faire, il doit rassembler la somme de 20 milliards de centimes pour payer 80 % de la première tranche des joueurs, le reste sera régularisé à la fin de la phase aller. Pour le moment, il n'y a que Faouzi Chaouchi, la nouvelle recrue qui a perçu 1 milliard de centimes cash comme première tranche sur 1,6 milliard prévu dans le contrat. En revanche, les trois émigrés recrutés cet été sur conseil de Kheiredine Madoui, l'ancien libéro international, percevront chacun entre 6.000 et 8.000 euros par mois dont trois mensualités comme avance. Les nouveaux membres du bureau qui seront confirmés lors de l'AGE prévue ces jours ci, ont déjà fait des avances au club de l'ordre de 500 millions chacun. L'ouverture au capital de l'Entente, reste une priorité du club “C'est un chemin incontournable, car l'Entente ne peut plus fonctionner comme au temps de la GSE, il est temps qu'elle passe à la vitesse supérieure, nous serons les premiers à être professionnels”, nous dit-il avec optimisme. Il reste seulement à trouve les hommes compétents qui accompagneront cet ambitieux projet que toute la ville de Sétif attend avec impatience. R. A.