Avant le départ de l'équipe pour Doha où elle affrontera le Ahly samedi, le président de l'Entente de Sétif, Abdelkrim Serrar qui veut faire de l'Aigle noir un club d'envergure, évoque ses projets. Peut-on connaître les raisons des changements intervenus au niveau du staff technique de votre club ? Il faut préciser que M. Bira est parti de son propre chef. A Sétif, on a apprécié l'homme et le coach qui a réalisé de bonnes choses au niveau du club en peu de temps. Il a su insuffler une nouvelle dynamique dans le groupe. Dommage qu'il ait décidé de partir. N'empêche que vous ramenez un coach étranger, Hervé Revelli, dont les passages aux Mouloudias d'Oran et d'Alger ne sont pas une grande référence... Effectivement, Revelli avait trouvé quelques difficultés au niveau de ces deux clubs mais cela n'a rien à voir avec la situation de notre club. Revelli est à Sétif pour des objectifs bien précis. Lesquels ? Notre premier objectif est de réaliser un centre de formation qui, j'espère, sera le premier du genre en Algérie. Ensuite, il devra réaliser un travail de profondeur en direction des jeunes pour une durée de trois années. Les jalons sont déjà posés pour construire un grand club à Sétif. Il s'agit aussi de faire évoluer les mentalités. Qu'en est-il des challenges pour cette saison ? Sincèrement, ils sont secondaires par rapport à ce que nous sommes en train de projeter pour le club. Néanmoins, on essayera de négocier nos challenges match par match. On essayera de jouer nos chances à fond mais sans faire trop de pression sur le groupe. Notre équipe est très jeune et elle a besoin d'un peu de temps pour s'aguerrir.