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Aïcha et ses sept frères
Kan ya makan
Publié dans Liberté le 30 - 07 - 2009

Il était une fois une femme qui n'enfantait que des garçons. Elle en eut sept ! Lorsqu'elle fut à nouveau enceinte, ses fils la menacèrent de s'exiler si elle ne leur donnait pas une sœur. “Patientez jusqu'à l'accouchement. Ce jour-là, montez sur la colline. Si c'est une fille, la servante vous fera signe avec une corbeille. Si c'est un garçon, elle agitera une faucille”.
Le jour de la délivrance, une petit fille prénommée Aïcha vint au monde. Les frères attendaient le signal comme prévu. Mais la servante qui était méchante et haineuse agita la faucille au lieu de la corbeille. Les sept fils, l'âme en peine, quittèrent le pays. La mère pleura toutes les larmes de son corps et éleva Aïcha sans lui piper mot sur cette histoire. Mais, un jour, des voisines lui révélèrent que le jour de sa naissance, elle dispersa sept grains de blé. La mère finit par lui ouvrir son cœur : “Tu as sept frères qui disparurent le jour de ta naissance. Ils désiraient avoir une sœur et ils attendaient dans la montagne le bon signal. Je ne comprends pas pourquoi sont-ils partis ?”
Aïcha décida d'aller à la recherche de ses sept frères. La servante fut chargée de l'accompagner. Au moment du départ, son père épingla un talisman sur le corsage de sa fille. “Il est magique. Si tu es en difficulté, appelle-moi. Et n'oublie pas : c'est toi qui monte sur la chamelle. La servante, elle, marchera.” Un matin, les voyageuses arrivèrent dans une contrée étrange où miroitait l'eau de deux sources magiques. La servante força Aïcha à prendre un bain. La jeune fille en ressortie avec les traits grossiers et le regard torve de la servante. Seule sa magnifique chevelure soyeuse fut épargnée. La servante se glissa dans la seconde source et reparut sous les traits gracieux d'Aïcha. Elle prit place sur le chameau. Les deux femmes arrivèrent bientôt dans un campement où se dressaient sept tentes. Sept jeunes hommes les accueillirent. La fausse Aïcha leur sauta dans les bras en criant “enfin, je retrouve mes frères !” Quant à Aïcha, elle devait désormais garder le troupeau de chameaux. Comme elle pleurait tout le temps, en chantant, les chameaux peinés refusèrent de brouter. Ils maigrissaient à vue d'œil, ce qui attira l'attention des sept frères. Lorsqu'ils découvrirent le pot aux roses, ils conduisirent Aïcha et la servante aux sources ensorcelées. Ils plongèrent leur sœur dans la “guelta” claire et fraîche et elle en ressortie resplendissante comme avant. Quant à la servante, baignée dans l'eau trouble, elle retrouve sa laideur d'antan.
Nadia Arezki
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