Dans une lettre adressée au wali d'Oum El Bouaghi, un groupe de promoteurs (24 au total), chargés de la réalisation de 1 400 logements sociaux participatifs de l'année 2009, souligne qu'en dépit des facilités accordées par les autorité locales et l'intérêt pour le lancement, dans les délais impartis des projets en question, le prix de 2 000 dinars le mètre carré, proposé par l'agence foncière locale, est extrêmement excessif, surtout lorsqu'on sait que ce montant n'a jamais été pratiqué auparavant dans les grandes agglomérations. Ainsi, le prix d'une parcelle qui va accueillir 40 logements atteindra 1 milliard de centimes. Une situation qui contraint, aujourd'hui, les promoteurs à réfléchir à l'éventuel abandon de ce genre de projets non rentables, selon la même source Soulignant la formulation de leur demande pour l'octroi en leur faveur de terrains domaniaux afin de pouvoir bénéficier de l'abattement de 80% du prix de la parcelle, comme le stipule la loi en vigueur, les promoteurs font remarquer que le mètre carré dans la capitale de l'est, Constantine, est cédé à 650 DA. Pis, les principaux concernés font part de la cession, par la même agence foncière, de parcelles destinées au logement social participatif à Aïn Beïda au prix de 350 DA le mètre carré, un prix qu'ils qualifient de raisonnable. Ces derniers, par ailleurs, insistent sur le fait que les terres qui leur ont été octroyées ne sont pas de valeur marchande, et qu'ils ne peuvent en aucun cas vendre les locaux à un prix du mètre carré supérieur à celui des logements. Messaad K.