La composante du couffin ne concerne que les produits de première nécessité, comme la semoule, l'huile de table, le sucre, la tomate, le frik… Les amandes, les pruneaux et les raisins secs ont été retirés cette année. Pour le deuxième Ramadhan, la ville de Collo n'a pas ouvert de restaurant de la rahma, au grand dam des SDF, des pauvres et des passagers qui ne trouvent pas de restaurants ouverts pendant ce mois de jeûne. L'APC de Collo s'est contentée de distribuer un couffin pour lequel un budget de 50 millions de centimes a été débloqué. Un autre budget de 1 million de dinars a été alloué par la wilaya exclusivement pour le couffin du Ramadhan. Soit presque le double du budget du mois sacré précédent. Pour cette année, la commission chargée du couffin de Ramadhan a su mieux gérer cette action de solidarité et la foule devant l'APC a disparu. La composante du couffin ne concerne que les produits de première nécessité, comme la semoule, l'huile de table, le sucre, la tomate, le frik… Les amandes, les pruneaux et le raisin sec ont été retirés cette année. Le couffin, qui était d'une valeur de 4 295 DA, est ramené à 2 955 DA cette année. La wilaya a donc attribué cette enveloppe de 3 millions de dinars à la daïra qui les a répartis équitablement entre les trois communes quel que soit le nombre de nécessiteux. Une démarche qui reste insensée pour de nombreux observateurs sachant la différence notable entre le nombre de nécessiteux d'une commune comme Collo à une autre comme Chéraïa. À signaler que même le budget PCD est aligné à 4 milliards de centimes pour chaque commune quel que soit le nombre de ses habitants, ses préoccupations et son importance. Au total, 790 personnes se sont inscrites pour bénéficier du couffin du Ramadhan dans la commune de Collo. Dans cette première phase, vu le maigre budget alloué, seules 534 personnes bénéficieront de cette action de solidarité. Selon le P/APC de Collo, cette opération est à son début et les autres nécessiteux seront satisfaits au fur et à mesure que les dons arrivent à l'APC. À signaler que plusieurs autres nécessiteux n'ont pu s'inscrire dans la liste clôturée le 15 août. Cette année, le budget de 1 million de dinars de la wilaya a été géré par la daïra et non par l'APC comme de coutume. Est-ce un manque de confiance ?